Abbaye d'Oudenburg
Ancienne abbaye d'Audembourg | |||
Tour dans le jardin de l'ancienne abbaye d'Audembourg | |||
Présentation | |||
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Nom local | Sint-Pietersabdij | ||
Culte | Catholicisme | ||
Type | Abbaye de moines | ||
Rattachement | Ordre de Saint-Benoît | ||
Début de la construction | 1084 | ||
Fin des travaux | Détruite fin XVIIIe siècle | ||
Style dominant | Ruines | ||
Géographie | |||
Pays | Belgique | ||
Région | Région flamande | ||
Province | Province de Flandre-Occidentale | ||
Ville | Oudenburg | ||
Coordonnées | 51° 11′ 10″ nord, 3° 00′ 22″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
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L'abbaye d'Oudenburg, appelée parfois abbaye Saint-Pierre d'Audembourg, est un ancien monastère de l'ordre de Saint-Benoît, fondé en 1084 par Arnoult de Soissons à Audembourg, en Belgique. Elle subsista jusqu'en 1797, fut vendue l'année suivante comme bien national et partiellement détruite par son acquéreur.
Dénomination
[modifier | modifier le code]Oudenburg est aussi orthographié « Audembourg », « Oldenburg » ou « Aldenburg ». On trouve aussi[1] la dénomination « abbaye Saints-Pierre-et-Paul d'Oudenburg».
Situation
[modifier | modifier le code]L'abbaye est située à Oudenburg, en Belgique, à 18 km à l'ouest de Bruges[1], dans la province de Flandre-Occidentale.
Histoire
[modifier | modifier le code]À l'origine, à l'endroit où siège l'abbaye, il y avait une église fondée par Ursmer de Lobbes, mort en 713[1].
Plus tard, Arnoult de Soissons fonde le monastère, en 1083[1] ou 1084[2], après que l'église lui eut été cédée par l'évêque Radbod II de Noyon-Tournai. Il y meurt le .
Hariulf, moine chroniqueur de l’abbaye de Saint-Riquier, fut abbé à Audembourg.[réf. nécessaire]
L'abbaye a été presque entièrement détruite durant la Révolution française. Il reste cependant :
- la maison de l'abbé datée 1756,
- une ferme avec son portail crénelé de 1671,
- une grange et un pigeonnier,
- ainsi qu'un tronçon de la muraille d'enceinte[3] qui porte encore le blason de l'abbé Maximilien d'Enghien (1616-1662), considéré comme le second restaurateur de l'abbaye[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Émile Poumon, Abbayes de Belgique, Office de publicité, SA, éditeurs, Bruxelles, 1954, p. 103.
- Résumé de thèse de l'université de Groningue
- Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, p. 31.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- F. Van de Putte, Chronique du monastère d'Oudenbourg de l'Ordre de S. Benoît. Publiée pour la première fois d'après un manuscrit du XVe siècle, Gand, C. Annoot-Braeckman, 1843, xii-134 p.