Canon de 47 mm AC modèle 1934
Canon de 47 mm AC modèle 1934 | ||||||||
Canon AC 47 mle 1934 de l'entrée des munitions de l'ouvrage de Schœnenbourg. Le canon est sur son rail en position effacé tandis que le jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 est en place dans le créneau. | ||||||||
Caractéristiques de service | ||||||||
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Type | Canon antichar de forteresse | |||||||
Service | 1935 à 1970[1] | |||||||
Utilisateurs | France | |||||||
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |||||||
Production | ||||||||
Concepteur | Ateliers de Puteaux (APX) [1] | |||||||
Année de conception | 1934[1] | |||||||
Constructeur | Ateliers de Puteaux (APX)[1] | |||||||
Production | 1935 à 1938[1] | |||||||
Exemplaires produits | environ 336 unités[1] | |||||||
Coût unitaire | 80 000 francs de 1934 [2] | |||||||
Caractéristiques générales | ||||||||
Poids du canon seul | 330 kg[1] | |||||||
Longueur du canon seul | 2,35 m[1] | |||||||
Longueur du canon et de l'affût | 2,475 m[1] | |||||||
Calibre | 47 mm | |||||||
Cadence de tir | 15 à 20 coups par minute[1] | |||||||
Vitesse initiale | 690 m/s (marine mle 1902) 890 m/s (APX mle 1936)[1] |
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Portée pratique | 1 000 m | |||||||
Munitions | Cartouche de marine modèle 1902 Obus encartouché APX modèle 1936 à boulet de rupture[1] |
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Alimentation | manuelle | |||||||
Hausse | -15° à +12°[1] | |||||||
Azimut | 45° a droite et gauche | |||||||
Mécanisme | Culasse type Nordenfeld[3] | |||||||
Syst. d'absorption du recul | Frein hydraulique x2[1] (Huile / Azote)[3] | |||||||
Pas de rayure | 16 à droite sur 6°[1] | |||||||
Servants | 3 (pointeur-tireur, chargeur et aide chargeur)[1] | |||||||
Organe de visée | Lunette grossissement x2.5 APX L 652[3] | |||||||
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Le canon de 47 mm AC modèle 1934, est un canon antichar français de casemate, adopté pour équiper la ligne Maginot. Il est dérivé du canon de 47 mm de marine.
Emploi
[modifier | modifier le code]Il était utilisé dans les casemates CORF de la ligne Maginot dont la longueur, supérieure ou égale à 3 mètres, permettait le retrait de la pièce en arrière afin de mettre en place dans le créneau le jumelage de mitrailleuses[4].
Dans les casemates CORF plus petites, c'est le canon de 37 mm AC qui était utilisé tandis que dans les casemates STG c'était le 47 mm de marine qui était mis en place.
La pièce était suspendue à un chariot qui coulissait dans une poutre bi-rail scellée en hauteur sur le mur de fond de la casemate et sur celui de l'embrasure[5].
Trois cent trente six canons de 47 AC étaient en service dans l'Armée française en 1940.
Canons de 47 mm modèle 1934 encore visibles de nos jours :
- ouvrage de La Ferté (Ardennes).
- casemate du Grand-Lot (Moselle).
- ouvrage du Simserhof (Moselle).
- ouvrage de Schœnenbourg (Bas-Rhin).
- casemate de Marckolsheim (Bas-Rhin).
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]L'AC 47 était certainement le meilleur canon antichar en 1940. C'était en effet une arme très puissante qui perçait 80 mm d'acier à 800 m mais il ne disposait pas d'obus explosifs en 1940 et il ne pouvait donc pas être utilisé contre l'infanterie. De plus, il ne pouvait être monté dans les tourelles et ne tirait donc qu'en flanquement.
Performances avec l'obus APX modèle 1936 :
- perforation à 1 000 m : 80 mm, sous incidence normale[6].
-
Mise en batterie de l'AC 47 du bloc 1 de l'ouvrage de Schœnenbourg en 1940.
-
AC 47 en place dans le créneau (secteur fortifié de Rohrbach, ).
-
Plan en coupe d'un créneau pour canon de 47 mm.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Description et schéma détaillés du 47 mm AC modèle 1934 sur le Site atlantik-wahl.com
- soit 53 667 euros environ (Source)
- Fiche du Canon antichar de 47 mm modèle 1934 sur le site du Wiki de la ligne maginot
- Philippe Truttmann, La Ligne Maginot ou la muraille de France, éd. Gérard Klopp, 1985, p. 176.
- Philippe Truttmann, La Ligne Maginot ou la muraille de France, op. cit., p. 178.
- Cet obus n'a été livré qu'avant la guerre. Auparavant, les pièces étaient approvisionnées avec les anciennes cartouches de marine, modèle 1902, moins puissantes, cf. Philippe Truttmann, La Ligne Maginot ou la muraile de France, op. cit., p. 178.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Truttmann (ill. Frédéric Lisch), La Muraille de France ou la ligne Maginot : la fortification française de 1940, sa place dans l'évolution des systèmes fortifiés d'Europe occidentale de 1880 à 1945, Thionville, Éditions G. Klopp, (réimpr. 2009), 447 p. (ISBN 2-911992-61-X).
- Stéphane Ferrard, France 1940 l'armement terrestre, ETAI, 1998 (ISBN 2-7268-8380-X).
- Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2).
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1).
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6).
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1).
- Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquête, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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