Train de Loos

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Le Train de Loos est un convoi de déportés, résistants et politiques, affrété le par les autorités d’occupation allemandes vers les camps de concentration nazis, au cours de la Seconde Guerre mondiale, deux jours avant la libération de Lille.

Histoire

Le Train de Loos quitte la gare de Tourcoing le , alors que les Allemands évacuent Lille. Il emmène en déportation en Allemagne 872 prisonniers politiques et une majorité de résistants, arrêtés depuis plusieurs semaines, et détenus dans les prisons de Béthune, de Valenciennes et de Loos[1],[2].

Ce jour-là, les prisonniers sont amenés par camions, et sont entassés à 80-90 dans treize wagons à bestiaux. Seuls 23 détenus échappent à la déportation grâce à un pneu crevé.

Le convoi arrive dans la région de Cologne le . La plupart des prisonniers sont affectés au déminage des voies ferrées en Allemagne puis sont internés dans différents camps de concentration nazis, comme Oranienburg-Sachsenhausen, Dachau ou Buchenwald. 284 personnes sur 872 rentreront de déportation[3]. Le Train de Loos est le dernier convoi parti de France vers les camps de la mort.

Bibliographie

  • Marcel Houdart, Des Nœuxois dans la Résistance et la Déportation - Ceux du Train de Loos. Éditions Caloone, 2000.
  • Yves Le Maner (préf. Annette Wieviorka), Le train de Loos : le grand drame de la déportation dans le Nord-Pas-de-Calais, Tatinghem, Y. Le Maner, , 263 p. (ISBN 978-2-951-92840-4, OCLC 181441497).
  • Fernand Beurtheret, Le tragique destin du Train de Loos. Historia no 322, septembre 1973.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes