Pavle Simić

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Pavle Simić
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Vue de la sépulture.

Pavle Simić (en serbe cyrillique : Павле Симић ; né en 1818 à Novi Sad - mort le à Novi Sad) était un peintre serbe.

Biographie

Pavle Simić est né dans une famille de marchands. Ayant perdu ses parents très tôt, il fut recueilli par son grand-père qui était prêtre à Stara Kanjiža ; rempli d'admiration pour l'iconostase peinte par Teodor Ilić Češljar et située dans l'église de la ville, il décida de devenir artiste. Il effectua ses études secondaires à Sombor et à Subotica puis il étudia la peinture à Novi Sad dans l'atelier d'Aloiz Kastagni, une Italienne originaire de Mantoue. En décembre 1837, il s'installa à Vienne et y suivit les cours de l'Académie des beaux-arts ; il y étudia la peinture d'histoire jusqu'en 1841.

Œuvres

L'Assemblée de mai, par Pavle Simić

Simić a peint principalement des iconostases et des portraits.

Parmi ses œuvres figurent l'iconostase de l'église du monastère de Kuveždin (1849)[1], celle de l'église de Šabac (1853-1856) ; il travailla à Stari Futog (1855), peignit l'iconostase de Đurđevo dans la région de Šajkaška (1857), celle de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Piroš (aujourd'hui Rumenka)[2] et celle de l'église Saint-Michel de Senta (1859)[3]. Il travailla encore dans l'église Saint-Nicolas de Novi Sad (1863)[4] et à la chapelle de Platon Atanacković, dans le cimetière d'Almaš à Novi Sad (1864). On le retrouve ensuite à l'église Saint-Nicolas de Bašaid, dans le Banat (1864-1866)[5], à l'église du monastère d'Orahovica en Slavonie (1867) à l'église de Glina (1866-1868), à l'église Saint-Georges de Sombor (1870-1873)[6] et à la chapelle Hariš de Zemun (1874)[7].

Simić est encore plus connu en tant que portraitiste. Parmi ses portraits, on peut citer Probojčević, Čovek u belom prsluku ou Prote Mateja qui comptent parmi les meilleurs de la peinture serbe du milieu du XIXe siècle. Parmi ses petits portraits figurent celui d'Agripina Grujić et celui de la poétesse Milica Stojadinović-Srpkinja.

Il est également l'auteur de compositions historiques, dont une partie a aujourd'hui disparu.

Références

  1. (sr) « Manastir Kuveždin », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
  2. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. apostola Petra i Pavla, Rumenka », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
  3. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. Arhanđela Mihajla », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
  4. (sr) « Nikolajeskava crkva, Novi Sad », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
  5. (sr) « Église Saint-Nicolas de Bašaid », sur http://www.eparhijabanatska.rs, Site de l'éparchie du Banat (consulté le )
  6. (sr) « Srpska Pravoslavna crkva Sv. Georgija, Sombor », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )
  7. (sr) « Crkva Sv. Dimitrija », sur http://spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le )

Article connexe

Bibliographie

  • (sh) I. Kukuljević, Slovnik umjetnikah jugoslavenskih, Zagreb, 1860
  • (sh) V. Petrović et Milan Kašanin, Srpska umetnost u Vojvodini, Novi Sad, 1927
  • (sh) V. Stajić, Novosadske biografije, Novi Sad, 1940, 1942-1949

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