Maurice Meyssonnier

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Maurice Meyssonnier
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Biographie
Naissance
Décès
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NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Parti politique

Maurice Meyssonnier, né le à Alger est mort le à Nice, fut un bourreau français, dit « Monsieur d'Alger » car exerçant son office en Algérie. Il est le père de Fernand Meyssonnier.

Biographie

Il fut exécuteur en chef de 1928 à 1962. il travaillait comme auxiliaire de justice. Il touchait un salaire niveau Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), plus une prime de risque et une prime de tête, pendant la guerre d'Algérie. Mais il avait son affaire à côté, il tenait un bistrot.

Il était Pied-Noir de la deuxième génération et ex-militant du Parti communiste français.[réf. nécessaire] Les exécuteurs étaient reconnus et appréciés en Algérie, il profitait d'avantages comme le port d'armes, les transports gratuits et des passe-droits auprès de la préfecture. Il fixait lui-même le jour de l'exécution. C'était presque toujours le mardi, le mercredi ou le jeudi, car cela l'arrangeait pour tenir son bar du vendredi au dimanche, parce qu'il y avait foule ces jours-là. Il travaillait à Alger mais aussi jusqu'à Oran ou Constantine, parfois jusqu'à Tunis.

Il a pratiqué plus de 340 exécutions, 144 membres du FLN algérien et 200 de droit commun.

Il offrit à son fils de 14 ans —qui assista en , alors qu'il a 16 ans, à sa première exécution— une maquette de guillotine.

En 1963, il est dénoncé par un pied-noir qui avait des vues sur son bistrot et par la suite, il est arrêté, insulté, molesté et torturé par la police algérienne ; il en réchappe miraculeusement et meurt deux mois plus tard, à la suite de ces mauvais traitements.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes