Le Paltoquet
| Réalisation | Michel Deville[1] |
|---|---|
| Acteurs principaux | |
| Pays de production |
 France |
| Genre | film policier |
| Durée | 92 min |
| Sortie | 1986 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Paltoquet est un film français, écrit et réalisé par Michel Deville, sorti en 1986. Il s'inspire du roman On a tué pendant l'escale, de Franz-Rudolph Falk (pseudonyme de Philippe du Puy de Clinchamps).
Synopsis
Le paltoquet est à la fois l'homme à tout faire dans ce bar, sur les quais d'un port, coincé entre les entrepôts, et l'amant de la tenancière. Quatre hommes, un journaliste, un docteur, un commerçant et un professeur s'y retrouvent pour jouer au bridge tous les soirs. Un commissaire arrive un soir, pour enquêter sur le meurtre d'un VRP.
Fiche technique
- Réalisateur : Michel Deville
- Scénariste : Michel Deville
- Producteur : Rosalynde Deville - Eléfilm
- Genre : film policier[1]
- Lumière : André Diot
- Musique : Antonín Dvořák et Leoš Janáček
- Décorateur : Thierry Leproust
- Costume : Cécile Balme
- Son : Philippe Lioret
- Chorégraphie : Patrick Ehrhard
- Durée : 92 minutes
- Date de sortie :
Distribution
- Michel Piccoli : le paltoquet
- Fanny Ardant : Mlle Lotte
- Daniel Auteuil : le journaliste
- Richard Bohringer : le docteur
- Philippe Léotard : l'honorable commerçant
- Jeanne Moreau : la tenancière
- Claude Piéplu : le professeur
- Jean Yanne : le commissaire
- Yves Belluardo : le clochard
Autour du film
Michel Deville procède dans ce film à une mise en abyme particulière : Michel Piccoli lit le livre dont est tiré le film, Fanny Ardant lit la pièce En terre étrangère dans laquelle Michel Piccoli avait joué au théâtre deux ans auparavant. Un crime dans un espace confiné et trouble. Des personnages troubles. Un monde entre deux mondes ; un rêve ou une réalité ? Ce film, superbement mis en scène par Michel Deville et en lumière par André Diot, est un huis clos étrange et poétique, parfois cruel, dans lequel Fanny Ardant « flotte », fantomatique, comme happée par les rêves sulfureux et secrets que semblent faire tous ces hommes présumés coupables. À cette occasion, celle-ci fut mise en espace par le chorégraphe Patrick Ehrhard. Une scène étonnante : un striptease à la fois froid et sulfureux de la dame blanche. Un film qui se déroule comme un ballet de cendre...
Notes et références
- « le Paltoquet », sur larousse.fr (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
