Jean-Jacques Boissard

Biographie
Naissance	1528; Besançon
Décès	30 octobre 1602; Metz
Formation	Université de Padoue
Activités	Poète, écrivain, dessinateur
Période d'activité	1543-1602
Parentèle	Hugues Babet (oncle maternel)

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Jean-Jacques Boissard, né à Saint-Hippolyte^[2] en 1528 et mort à Metz le 30 octobre 1602, est un antiquaire et poète néolatin franc-comtois. Il est aussi dessinateur, graveur et éditeur^[3]. Surnommé Janus Jacobus Boissardus, il est le neveu de l’helléniste Hugues Babet.

Biographie

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Boissard naît a Saint Hippolyte dans une grande famille de magistrats^[2]. Il est d'abord instruit très jeune par son oncle Hugues Babet, puis continue ses études à Besançon. Il entreprend ensuite un voyage en Allemagne^[4] avec son oncle, enseignant de grec ancien itinérant, où il suit ses enseignements dans les universités de Strasbourg, Heidelberg, Cologne et Louvain^[5]. C'est à Louvain qu'il quitte son oncle pour se fixer définitivement à Metz d'où il entreprit de nombreux voyages à travers l’Europe (Italie, Grèce...) jusqu'à la Syrie à la recherche de sites antiques, qu'il dessine et reproduit dans des ouvrages.^[3]

Il épouse, en 1587, Marie Aubry, fille de l'éditeur Jean Aubry^[6].

Contributions

Boissard a fait connaître de nombreux monuments et inscriptions antiques et sa réputation a été grande jusqu'au XIX^e siècle. Lors des travaux préparatoires de la rédaction de son Corpus Inscriptionum Latinarum, toutefois, Theodor Mommsen s'est rendu compte que ses publications comportaient des interpolations et des impostures. D'autres, après Mommsen, ont montré l'importance du travail de faussaire et de plagiaire de Boissard^[7].

Œuvres (liste partielle)

Poemata, 1574 ;
Habitus variarum gentium, Metz, 1581 avec figures ;
Emblematum liber, Francfort, 1593, avec figures ;
Theatrum vitæ humanæ, 1596
(avec le graveur Théodore de Bry^[8]) Icones quinquaginta virorum illustrium, doctrina et eruditione præstantium, parties 1 et 2, 1597–1598 ;
Les successeurs de Boissard et de Bry appelleront Bibliotheca chalcographica cet ensemble, où le nombre de biographies passera de 100 à 437 et le nombre de parties de 2 à 9^[9].
Topographia urbis Romae, Francfort, 1597–1602 ;
De divinatione et magicis praestigiis, Oppenheim, 1615 ;
Parnassus biceps, Francfort, 1627^[10].

Bibliographie

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« Jean-Jacques Boissard », dans Encyclopædia Britannica, 1911
Christian Hülsen, « Un nouveau recueil manuscrit de Jean-Jacques Boissard », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 49, 1905, p. 544–555

Compléments

Notes et références

↑ Icones quinquaginta virorum illustrium, doctrina et eruditione præstantium.
↑ ^{a et b} Jean François Nicolas RICHARD, Monographie de Saint-Hippolyte sur le Doubs, J. Jacquin, 1856 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} « Jean-Jacques Boissard (1528-1602) », sur Data bnf (consulté le 12 septembre 2019)
↑ Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Ch. Delagrave, 1876, p. 322.
↑ (en) Acta Instituti Romani Regni Sueciae, C.W.K. Gleerup, 1962 (lire en ligne)
↑ Fiche du British Museum.
↑ Résumé des faits chez Christian Hülsen, en bibliographie.
↑ Selon la fiche du British Museum il aurait également collaboré avec Robert Boissard, Alexandre Vallée, et Jacques Granthomme.
↑ Voir le travail effectué à l'université de Mannheim.
↑ worldcat.org attribue à Boissard un Traité des monoyes … de leur circonstances et dépendances, qui est de Jean Boizard (ou Boizard). 20 octobre 2016.

Liens externes

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[1] Icones quinquaginta virorum illustrium, doctrina et eruditione præstantium.

[:1-2] {a et b} Jean François Nicolas RICHARD, Monographie de Saint-Hippolyte sur le Doubs, J. Jacquin, 1856 (lire en ligne)

[:0-3] {a et b} « Jean-Jacques Boissard (1528-1602) », sur Data bnf (consulté le 12 septembre 2019)

[4] Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Ch. Delagrave, 1876, p. 322.

[5] (en) Acta Instituti Romani Regni Sueciae, C.W.K. Gleerup, 1962 (lire en ligne)

[BritM-6] Fiche du British Museum.

[7] Résumé des faits chez Christian Hülsen, en bibliographie.

[autresCollaborateurs-8] Selon la fiche du British Museum il aurait également collaboré avec Robert Boissard, Alexandre Vallée, et Jacques Granthomme.

[9] Voir le travail effectué à l'université de Mannheim.

[fausseAttribution-10] worldcat.org attribue à Boissard un Traité des monoyes … de leur circonstances et dépendances, qui est de Jean Boizard (ou Boizard). 20 octobre 2016.

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