Jean-Baptiste Girot-Pouzol

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Jean-Baptiste Girot-Pouzol
Illustration.
Fonctions
Président du Corps législatif

(15 jours)
Prédécesseur abbé Grégoire
Successeur Claude-Pierre de Delay d'Agier
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vodable
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Le Broc
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Plaine puis modéré

Jean-Baptiste Girot-Pouzol ou Girot de Pouzol, né le à Vodable et mort le au Broc, est un avocat, homme politique et fonctionnaire français, révolutionnaire modéré.

Origine

Né à Vodable le , Jean-Baptiste Girot-Pouzol est avocat à Riom, en Auvergne, en 1789[1].

Carrière

Le , il est élu représentant du Tiers-État aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée de Riom par 202 voix sur 360 votants[2]. Présent au serment du Jeu de Paume[2], il se fait remarquer par ses nombreuses prises de parole[1],[2].

À la fin de son manda, Girot-Pouzol devient juge puis président du tribunal du district d'Issoire[1],[2].

Élu le à la Convention nationale[3], septième sur douze députés du Puy-de-Dôme[2], il siège parmi la Plaine[3]. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour l'appel au Peuple[1] et pour la détention puis l'exil[3]. Après la chute de Robespierre, il est élu secrétaire de la convention[4] et s'attaque à d'anciens partisans de la Terreur[2]. Envoyé en mission dans le Gard et l'Hérault en , il s'attache à ramener la paix civil après les excès de la Terreur[5].

Élu le au conseil des Anciens par 410 voix sur 437[2], il passe le au conseil des Cinq-Cents[3]. Il s'y fait remarquer en proposant de supprimer les fêtes nationales tombant en désuétude et de ne conserver que le et le [3].

Rallié au 18 brumaire, il siège à la commission intermédiaire puis est désigné le 4 nivôse par le Sénat conservateur pour représenter le Puy-de-Dôme au Corps législatif[2]. Il préside cette assemblée du au [3]. Au cours de sa présidence, le corps législatif vote la clôture de la liste des émigrés et la réforme judiciaire[3]. Il conserve son siège jusqu'au [2].

Jean-Baptiste Girot-Pouzol est alors nommé sous-préfet d'Issoire et conserve ce poste jusqu'en 1814[1].

Il décède au Broc, le [1]. Il est inhumé dans le caveau familial au Broc.

Caveau de la famille Girot-Pouzol (cimetière du Broc)

Descendance

Jean-Baptiste Girot-Pouzol est le père de Maurice Girot-Pouzol, député du Puy-de-Dôme sous la monarchie de Juillet et la IIe République[3]. Il est par conséquent le grand-père de François Girot-Pouzol, député puis sénateur sous la IIIe République[3].

Sources

Notes et références