François Millon de Montherlant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 février 2021 à 18:15 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
François Millon de Montherlant
Fonction
Député aux États généraux de 1789
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle

François Millon, seigneur de Montherlant et de La Verteville (, Wassigny - , Paris), est un homme politique français.

Biographie

François Millon de Montherlant est le fils d'Antoine Millon, seigneur de Montherlant et de La Verteville, capitaine exempt des gardes de la porte du roi, et de Marie Jeanne Budin.

Avocat au parlement et syndic de Beauvais au moment de la Révolution, il est élu, le 19 mars 1789, député du tiers du bailliage de Beauvais aux États généraux. Durant la séance du 24 septembre 1789, il prend la parole après Necker et Dupont de Nemours pour nier les droits financiers du clergé, notamment le rachat par l'Etat de la dîme.[1] Après la session, il devient receveur du district de Chaumont.

Arrêté en 1794, pour avoir donné asile à un émigré, il est traduit devant le tribunal révolutionnaire de Paris, condamné à mort et exécuté.

Marié à Geneviève Rosalie Dumoulin de Paillart, il est le grand-père de l'ambassadeur Ernest Millon de La Verteville et l'ancêtre de l'auteur Henry de Montherlant, qui le cite dans son roman Les Garçons[2].

Sources

Notes et références

  1. « Archives numériques de la Révolution française: Tome 9 : Du 16 septembre au 11 novembre 1789 - page 170 », sur frda.stanford.edu (consulté le )
  2. « Ce qu'on me reproche, c'est d'avoir été sensible. » (François de Montherlant devant le Tribunal révolutionnaire, 1794), Les Garçons, Gallimard, 1969, 198 p.

Liens externes