Capitale de l'Italie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 octobre 2020 à 17:25 et modifiée en dernier par Pautard (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

La capitale de l'Italie est actuellement Rome. Cependant, cela n'a pas toujours été le cas et, au cours de l'Histoire, plusieurs villes ont été capitale de l'Italie.

Résumé

Période Ville Commentaire
Avant 1861 N. A. Nombreux États.
1861-1865 Turin Unification de l'Italie comme Royaume d'Italie.
1865-1871 Florence
1871-1943 Rome
1943-1945 Rome de jure
Salerne de facto
Salò de facto (République sociale italienne)
Depuis 1943 Rome Capitale du Royaume d'Italie, qui a alors rejoint les Alliés, puis de la République italienne.

Chronologie détaillée

Avant l'unification (avant 1861)

Avant le Risorgimento l'Italie était divisée en plusieurs Etats. Chacun disposait de sa propre capitale.

Le Royaume d'Italie (1861-1946)

La capitale du Royaume d'Italie fut d'abord Turin lorsque l'Italie est unifiée en 1861, puis c'est la ville de Florence en 1865 qui se voit attribuer ce rôle, l'Italie étant unifiée en tant qu'Etat, à l'exception du Latium toujours contrôlé par le Pape. Rome ne devint la capitale définitive du royaume qu'en 1871 après la conquête du Latium et que le Pape ne se soit réfugié au sein du Vatican[1]. Le choix de Rome s'est fait de par sa position centrale au sein du nouvel Etat, et par le rôle historique et culturel de la Ville Eternelle au sein de la péninsule, notamment à l'époque de l'Italie romaine.

La République sociale italienne (1943-1945)

De jure la capitale était toujours Rome mais plusieurs ministères importants étaient situés dans la ville de Salò qui donne son nom informel au régime : la République de Salò.

La République italienne (depuis 1946)

Rome est la capitale de la République italienne.

Références

  1. Ilaria Porciani, « Fêtes et célébrations dans les trois capitales italiennes », Publication de la Sorbonne,‎ (lire en ligne)