Julia Steinberger
Professeure Université de Lausanne | |
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Professeure Université de Leeds | |
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Université Brown (baccalauréat universitaire ès sciences) (jusqu'à ) Institut de technologie du Massachusetts (doctorat) (jusqu'en ) |
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Université de Lausanne (depuis le ) Université de Leeds (depuis le ) Université de Leeds (depuis ) Université de Leeds ( - Université de Klagenfurt ( - Université de Zurich ( - Université de Lausanne ( - |
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Julia K. Steinberger, née en 1974 à Genève (originaire d'Onex) est une chercheuse en économie écologique, professeure à l'Université de Lausanne. Elle est spécialiste des enjeux sociétaux liés aux impacts du dérèglement climatique.
Biographie
Julia Steinberger naît en 1974 à Genève[1]. Elle est originaire d'Onex, dans le canton de Genève[2] et trinationale suisse, américaine et britannique[3]. Elle est la fille de Cynthia Steinberger et du Prix Nobel de physique Jack Steinberger, tous deux américains[1]. Elle a un frère cadet[1].
Elle a suivi une formation en physique aux États-Unis, avec un bachelor à l'Université Brown puis un doctorat au Massachusetts Institute of Technology en 2004[4].
Julia Steinberger a été professeure à l'Université de Leeds de 2011 à 2020. Depuis 2020, elle est professeure à l'Université de Lausanne[1].
Elle mène un projet de recherche intitulé Living well within limits (« Bien vivre à l’intérieur des limites planétaires »)[5].
Elle est co-auteure principale du sixième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), pour le troisième groupe de travail, contribuant à la discussion du rapport sur les voies d'atténuation du changement climatique.
En avril 2022, elle est interrogée par la RTS sur le 3e volet du 6e rapport du GIEC[6].
Elle est mariée et mère d'un enfant[1].
Engagement politique
Elle a été candidate au Conseil national en 2019 sur la liste de « Ensemble à Gauche – Pour une écologie anticapitaliste »[7].
Elle s'est engagée dans le mouvement Extinction Rebellion dès les premières grèves du climat, en Angleterre. Puis en Suisse dans Degrowth Switzerland (Décroissance) et dans Renovate Switzerland[8]. Dans un article paru en mai 2022, qui lui est consacré, elle précise pourquoi elle est à la fois chercheuse et militante sur la décroissance :
« Jeune chercheuse, j'étais beaucoup moins radicale qu'aujourd'hui. Si mes résultats et mes recherches m'avaient montré qu'on peut s'en sortir en maintenant le statu quo, j'aurais trouvé ça très arrangeant pour finir[8]. »
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Julia Steinberger » (voir la liste des auteurs).
- Simone Honegger, « Portrait de Julia Steinberger – Pour la chercheuse sur le climat, la joie réside dans la résistance » , sur 24 heures, (consulté le )
- « Élection du Conseil national 2019, Canton de Genève, Liste 14 Ensemble à Gauche : Pour une écologie anticapitaliste », sur site officiel de la Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- Aurélie Coulon, « Science et conscience », Le Temps - Spécial Forum des 100, , p. 12
- « TFBCON2003 (Students): Julia Steinberger '97 », sur www.math.brown.edu (consulté le )
- Julia Steinberger, « Climat de cauchemar, temps de rêve », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Sixième rapport du GIEC: interview de Julia Steinberger », sur rts.ch, (consulté le )
- EaG, « L'égalité maintenant! », sur Ensemble à Gauche, (consulté le )
- Florent Hiard, « « C'est une question de cohérence » : (Julia SteinBerger…) », Le Courrier, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
Lien externe
- Page officielle (Université de Lausanne)
- Ressources relatives à la recherche :