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Swiss National Covid-19 Science Task Force

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Swiss National Covid-19 Science Task Force
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Domaine d'activité
Pays
Organisation
Directeur
Site web

Le Swiss National Covid-19 Science Task Force (SN-STF, litt. « groupe national suisse de travail scientifique sur la Covid-19 ») est un groupe d'experts constitué par le Conseil fédéral suisse à la fin mars 2020 dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Il a pour but d'aider à la prise de décision dans la lutte de la pandémie de Covid-19, comme défini dans le mandat-cadre établi par Département fédéral de l'intérieur et l'Office fédéral de la santé publique.

Description et mandat

Les membres de la Task Force assurent la liaison et le transfert d'informations vers le Fonds national de la recherche scientifique, le domaine des EPF, swissuniversities et les Académies suisses des sciences[réf. nécessaire].

Le groupe de travail a pour but de « soutenir scientifiquement les autorités politiques et les décideurs dans leur prise de décision dans le cadre de la COVID-19 »[1].

Un mandat-cadre, renouvelé en août 2020 avec le Département fédéral de l'intérieur et l'Office fédéral de la santé publique, définit que la Task Force fournit une expertise scientifique aux autorités fédérales[2].

Le mandat du groupe d'experts se termine le [3].

Histoire

Le premier chef est l'épidémiologiste Matthias Egger (en). Il est remplacé par le biologiste moléculaire Martin Ackermann à partir d'août 2020[4].

La vice-présidente Monika Bütler démissionne fin janvier 2021 et est remplacée par Jan-Egbert Sturm[5].

Au terme du mandat de la Task Force, un bilan est fait avec Samia Hurst, membre de l'équipe de direction, dans Le Courrier. Elle affirme que politiciens et scientifiques sont ensemble d’avis qu’à l'avenir « la Suisse a besoin d’une structure scientifique qui puisse mobiliser rapidement et de manière ciblée les experts des domaines pertinents, en axant cela sur la crise du moment ». Elle relève aussi que, face aux difficultés rencontrées, « c'est une éthique du rôle de consultant qui a dû être clarifiée »[3].

Composition

Au 10 avril 2021, la Task Force est composée d'environ 70 experts, qui sont répartis entre l'équipe de direction, les experts consultatifs (advisory experts) et dix groupes d'experts[6].

Équipe de direction

En avril 2021, l'équipe de direction se compose comme suit :

Groupes

La Task Force est divisée en groupes d'experts de la manière suivante :

Membres notoires

Parmi les scientifiques participants à la Task Force, on trouve Alexandra Calmy, médecin infectiologue de l'Université de Genève (dans le groupe Soins cliniques), Carmela Troncoso, ingénieure en télécommunications à l'EPFL (dans le groupe Épidémiologie numérique) et Samia Hurst, bioéthicienne de l'Université de Genève (dans le groupe Éthique, droit et social).

Critiques

Depuis leur mandat en août 2020, les membres de la Task Force appellent à plusieurs reprises à des mesures plus strictes de la part des décideurs politiques[réf. souhaitée].

Cela a conduit à des critiques de la part du monde politique, en particulier de la part des conseillers fédéraux Ueli Maurer et Alain Berset[17],[18].

L'association faîtière Économiesuisse s'est également opposée aux demandes de la Task Force en novembre 2020[19]. L'épidémiologiste Christian Althaus démissionne de la Task Force en janvier 2021 pour protester contre ces critiques politiques[20].

Plusieurs membres de la Task Force ont reçu des menaces personnelles, allant jusqu’à des menaces de mort. Des comportements qui « ne sont pas acceptables », et qui ont été plus fréquents pendant la pandémie. Une étude montre que ces menaces viennent en réaction à des informations scientifiques spécifiques (par exemple sur la vaccination)[3].

Notes et références

  1. « Coronavirus : la Confédération met en place un organe consultatif scientifique », sur admin.ch, (consulté le ).
  2. (de) « Rahmenmandat », sur sciencetaskforce.ch, (consulté le ).
  3. a b et c Igor Cardellini, « Le rôle crucial de la science », Le Courrier,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  4. (de) Franziska Schmid, « ETH-Professor neuer Leiter der Science Task Force », sur ethz.ch, (consulté le ).
  5. (de) « Arbeit für Corona-Taskforce: Viel Aufwand, keine Entschädigung », sur srf.ch, (consulté le ).
  6. « Structure et groupes d'experts », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  7. « Groupe d'experts Soins cliniques », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  8. « Groupe d'experts Données et modélisations », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  9. « Groupe d'experts Diagnostics et tests », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  10. « Groupe d'experts Épidémiologie numérique », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  11. « Groupe d'experts Economics », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  12. « Groupe d'experts Éthique, droit et social », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  13. « Groupe d'experts Plateforme d'échange », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  14. « Groupe d'experts Immunologie », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  15. « Groupe d'experts Prévention et contrôle des infections », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  16. « Groupe d'experts Santé publique », sur sciencetaskforce.ch (consulté le ).
  17. (de) Simon Hehli, « Wie sich Berset und die Wissenschafter gegenseitig die Schuld zuschieben », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne).
  18. (de) Christoph Bernet, « Sie warnt, klärt auf und wird kritisiert – doch wie entscheidet die Corona-Taskforce über ihre Empfehlungen? », St. Galler Tagblatt,‎ (lire en ligne).
  19. (de) Peter A. Fischer, « Corona-Lockdown: Economiesuisse stellt sich gegen die Wissenschafts-Task-Force und fordert mehr Verhältnismässigkeit », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne).
  20. (de) Simon Hehli, « Der Epidemiologe Christian Althaus kehrt der Corona-Task-Force den Rücken », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne).

Annexes

Articles connexes

Liens externes