Aller au contenu

Ceux de Cordura

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 avril 2022 à 20:21 et modifiée en dernier par Simans9093 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Ceux de Cordura

Titre original They Came to Cordura
Réalisation Robert Rossen
Scénario Ivan Moffat (en)
Robert Rossen
Acteurs principaux
Sociétés de production Baroda Productions et Columbia Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Western
Durée 123 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ceux de Cordura (They Came to Cordura) est un film américain réalisé par Robert Rossen, sorti en 1959.

Synopsis

Fin 1916, des escarmouches ont lieu à la frontière mexicaine entre l’armée américaine et des groupes de révolutionnaires. À la veille de l’entrée en guerre en Europe, le major Thorn (Gary Cooper) a pour mission de distinguer, sur le terrain, cinq soldats pour leur bravoure au combat. Le colonel Rogers (Robert Keith) sait que Thorn a flanché lors d’une bataille, mais veut l’aider à se racheter. Une fois les cinq hommes choisis, Thorn doit les ramener pour recevoir la médaille d’or du Congrès, en compagnie d’une américaine (Rita Hayworth) accusée d’aide aux Mexicains. Au cours de leur longue route, les héros vont montrer un autre visage, alors que Thorn tâche de mener sa mission sans faillir cette fois.

Accident de tournage

Lors du tournage de ce film, un câble censé retenir un chariot de train a cédé, ce qui a précipité le chariot sur les acteurs. Tous ont pu s'enfuir, sauf Dick York, qui a reçu le chariot en question sur lui. Cet accident est la cause de ses graves problèmes de dos et de santé qui suivirent, tout au long de sa vie, ce qui le poussera notamment à renoncer à son rôle de Jean-Pierre (Darrin en VO) à la fin de la saison 5 de Ma sorcière bien-aimée.

Fiche technique

Distribution

Critiques

  • « Western un peu décevant car Rossen est trop intelligent pour accepter les règles du genre, et le film en souffre[1]. »
  • « Après un excellent morceau de bravoure – l'attaque du ranch – le film situe chaque personnage du petit groupe par rapport aux questions du courage et de la lâcheté. Chaque réplique, chaque réaction, chaque incident de route est là pour approfondir ce problème sans rien négliger d'une progression dramatique constante qui atteint, à la dernière scène, une intensité extraordinaire[2]. »

Notes et références

  1. Jean Tulard, Guide des films, éditions Robert Laffont, 1990
  2. Répertoire général des films 1960, édition Penser-Vrai, dépôt légal no 691, 3e trimestre 1960

Liens externes