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La Bourgogne

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La Bourgogne
illustration de La Bourgogne
La Bourgogne vers 1895.

Type Paquebot transatlantique à quatre mâts
Classe Navire à passagers
Histoire
Chantier naval Forges et Chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer
Lancement 1885
Mise en service Juin 1886
Statut Collision puis naufrage le 4 juillet 1898
Équipage
Équipage 200
Caractéristiques techniques
Longueur 150,00 m
Maître-bau 15,75 m
Tirant d'eau 8,5 m
Tonnage 6 754 tonneaux de jauge brutte et 2 969 tonneaux de jauge nette
Propulsion 1 hélice, moteur à pilon, triple expansion 6 cylindres superposés
Puissance 9 000 chevaux
Vitesse 17,5 nœuds
Caractéristiques commerciales
Passagers 500
Carrière
Propriétaire Compagnie générale transatlantique
Armateur Compagnie générale transatlantique
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Le Havre

La Bourgogne est un paquebot de la Compagnie générale transatlantique, mis en service en 1886. En 1898, son naufrage fait plus de 500 morts.

André Gide, dans Les Faux-monnayeurs, œuvre de 1925, au chapitre 7 de la Partie I, fait raconter à son personnage féminin Lady Griffith un épisode tragique — romancé — de ce naufrage. La jeune femme donne à son récit une valeur allégorique.

Histoire

Partition musicale de Le naufrage de La Bourgogne.

La Bourgogne est le deuxième paquebot d'une série de quatre navires-jumeaux (La Champagne, La Bretagne et La Gascogne) mis en chantier en 1884. Il est mis en service en juin 1886 sur la ligne Le HavreNew York.

En février 1896, il entre en collision et coule l'Ailsa, de l'Atlas Line.

En 1895, il est équipé de chaudières neuves et d'une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées et les deux mâts médians supprimés.

Le , La Bourgogne quitte New York pour un nouveau voyage avec, à son bord, plus de 500 passagers et 200 membres d'équipage. Le , vers 5 heures du matin, le paquebot entre en collision dans un brouillard très dense avec le voilier Cromartyshire qui faisait route vers Philadelphie. Sous le choc, les canots de sauvetage installés à tribord sont détruits. Le navire tente de s'échouer mais coule une heure après la collision. 165 ou 184 rescapés suivant les sources sont recueillis par le Cromartyshire puis transférés sur le paquebot SS Grecian de l'Allan Line qui prend le voilier en remorque et se rend à Halifax.

L'accident cause la mort de plus de 500 personnes, ce qui en fait la pire catastrophe de l'histoire de la Compagnie générale transatlantique en temps de paix. Le capitaine de navire Antoine Charles Louis Deloncle, commandant de La Bourgogne et père d'Eugène Deloncle, dans la plus pure tradition maritime, refuse de quitter sa passerelle, donnant des ordres avec le plus grand calme et réussissant à faire exécuter beaucoup de choses à l'équipage ; il disparaît avec son navire. L'une des victimes du naufrage est le peintre Léon Pourtau.

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