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André Lagarde

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André Lagarde
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière des Tilleuls (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Historien, enseignant du secondaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partenaire
Distinction
Prix Bordin ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

André Lagarde, né le à Touille dans la Haute-Garonne et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un professeur et historien de la littérature française.

Biographie

Élève du grand lycée de garçons de Toulouse, il obtient l'agrégation de lettres en 1938[2]. Nommé professeur en classe préparatoire dans le lycée où il a été élève, il a comme collègue Laurent Michard[3]. Il enseigne de 1943 à 1949 aux lycées de Saint-Germain-en-Laye, Buffon à Paris, puis au prestigieux lycée Louis-le-Grand.

Professeur au lycée Louis-le-Grand dans les années 1950-1969 en lettres supérieures, puis (encore qu'il ne soit pas normalien[pertinence contestée]) en Première supérieure à partir de 1963, André Lagarde fut avec Laurent Michard, alors professeur de lettres supérieures et première supérieure au lycée Henri-IV, l'auteur de célèbres manuels scolaires connus sous le nom de Lagarde et Michard, recueils de textes choisis, présentés et commentés des auteurs français dans leur succession chronologique et qui servaient de base à l'enseignement de la littérature française dans les lycées. Une riche illustration, parfois en couleur, picturale et photographique (innovation fortement appréciée à l'époque) accompagne les textes.

L’Académie française leur décerne le prix Bordin en 1961 pour Les grands auteurs français.

En 1969, après avoir été agressé violemment pendant son cours par des manifestants d'extrême-gauche faisant irruption à la manière de la révolution culturelle chinoise, le traitant de "fasciste", il est victime d'un infarctus, sort sur une civière de Louis le Grand où il ne reviendra plus. Il est nommé inspecteur général de l'instruction publique.

Références