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Assane Diouf

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Assane Diouf
Image illustrative de l’article Assane Diouf
Fiche d’identité
Nom de naissance Assane Diouf
Surnom Dioucy
Nationalité Drapeau de la France France
Drapeau du Sénégal Sénégal
Naissance
Conakry, Afrique-Occidentale française
Décès (à 51 ans)
Dakar, Sénégal
Catégorie Poids moyens et poids lourds
Palmarès
  Professionnel
Carrière 1933 - 1947
Combats 124
Victoires 77
Victoires par KO 20
Défaites 36
Matchs nuls 11
Titres professionnels Champion de France poids moyens (1939-1941, 1942)

Champion de France poids mi-lourds (1944, 1944-1945, 1945)
Dernière mise à jour : 29 janvier 2017

Assane Diouf, né le [note 1] à Conakry et mort le à Dakar, est un boxeur français et sénégalais d'origine guinéenne. Il est plusieurs fois champion de France des poids moyens et des poids mi-lourds[1].

Diouf, mobilisé dans l'artillerie, avec sa femme en janvier 1940.

Il part en 1928 pour Paris, voyageant comme aide-cuisinier dans un cargo[2]. Il débute au ring de Pantin[3] puis est engagé par Jean Bretonnel qui accepte de l'entraîner[2].

Il devient pour la première fois champion de France des poids-moyens en 1939[3]. Fait prisonnier pendant la bataille de France, il est libéré en décembre 1940 et reprend les matchs à Paris[4]. Il continue les matchs pendant l'occupation. La presse n'hésite pas à le mettre en avant, bien que souvent de manière teintée de paternalisme colonial. Diouf joue dans le film Coup de tête, tourné en 1943 avec d'autres boxeurs et devient patron d'un bar à Asnières le [5].

Il affronte Marcel Cerdan (défaite le 30 novembre 1945, K.O. au troisième round[6]) avant de devenir son sparring-partner[7].

Il arrête la compétition en 1947, disputant son dernier combat le face à Cyrille Delannoit[3]. Diouf devient formateur et a notamment comme élèves Idrissa Dione (de) et Michel Diouf[2]. Assane a également été l'entraîneur de l’équipe du Sénégal de boxe en vue des Jeux de l’Amitié 1963[8].

Il meurt à l'hôpital principal de Dakar lors d'une opération chirurgicale[3].

Assane Diouf se fait remarquer pour son style élégant et ses déplacements rapides[2],[9].

Jusqu'en 2008, il y avait un stade Assane-Diouf à Dakar[10].

Notes et références

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  1. Certaines sources indiquent 1908, voire 1910

Références

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  1. « BoxRec - Assane Diouf », sur boxrec.com (consulté le )
  2. a b c et d R. M., « Mort du boxeur Assane Diouf », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c et d André Rauch, « Epistémologie d'une histoire du spectacle radiodiffusé : Un exemple : la boxe », dans Sport, relations sociales et action collective, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, coll. « Sport et société », (ISBN 978-2-85892-574-2, lire en ligne), p. 77–89
  4. « De Vichy aux Trente glorieuses 1940-1949 | Sport et Diversités », sur www.achac.com (consulté le )
  5. Timothée Jobert, « Vichy ou l’apogée de l’Empire des sports (1940-1944) », dans Champions noirs, racisme blanc, Presses universitaires de Grenoble, , 205-211 p. (ISBN 978-2-7061-1317-8, DOI 10.3917/pug.jober.2013.02, lire en ligne)
  6. Jean-Pierre Augustin, Sport, relations sociales et action collective, Éditions de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, , p. 80.
  7. « Il est toujours dans nos cœurs », sur www.netboxe.com (consulté le ) : « En novembre 1945, il s'empare de la ceinture nationale des moyens détenue par Assane Diouf (KO au 3e round) qui deviendra son sparring-partner. »
  8. « La boxe sénégalaise : Une discipline qui peine à se relever du K.-O », sur wiwsport.com : « Assane Diouf, champion de France, des poids moyens, entraîneur de l’équipe du Sénégal de boxe ayant pris part aux Jeux de l’Amitié en 1963. »
  9. « PUNCHEUR : Définition de PUNCHEUR », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  10. « APS - 13 ans de combat autour d’Assane Diouf racontés par deux anciens combattants de la citoyenneté », sur www.aps.sn (consulté le )

Liens externes

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