Augustin de Thou
Président à mortier Parlement de Paris |
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Activité | |
Enfants |
Christophe de Thou Nicolas de Thou Augustin de Thou (d) |
Augustin de Thou (mort le ) est un avocat, puis magistrat français, président à mortier au parlement de Paris et fondateur de la lignée la plus célèbre de la famille de Thou.
Biographie
Il était fils de Jacques (III) de Thou (mort le 1er octobre 1504 à Paris), seigneur du Bignon (près d'Orléans), avocat général à la Cour des Aides à partir du 26 avril 1472, premier membre important de la famille établi à Paris.
Les de Thou étaient des bourgeois d'Orléans connus depuis le XIVe siècle ; le grand-père Jacques II et l'arrière-grand-père Jacques Ier y étaient échevins. La mère d'Augustin s'appelait Geneviève Le Moyne. Il épousa Claude de Marle de Versigny, fille de Jean de Marle de Versigny (de la famille du chancelier de Marle) et d'Anne du Drac.
Carrière
Il portait le titre de seigneur de Bonneuil, dont il possédait le château du Breuil[1]. En 1512, il devint seigneur de Villebon[2], et il y érigea le château. Avocat du roi, puis conseiller au Parlement de Paris, il y devint président à mortier.
Il fut président à mortier au parlement de Paris en 1541[3],[4].
Augustin de Thou est avocat du roi, et à sa suite la Cour tout entière, semble-t-il, envisagent d'interdire à Roch Le Baillif la pratique de la médecine[5].[pas clair]
Vie privée
Il eut plusieurs enfants, dont :
- Christophe de Thou[4] (1508 - 1582), premier président du Parlement de Paris à partir de 1562, père de Jacques Auguste de Thou[4].
- Nicolas de Thou (1528 - 1598), évêque de Chartres de 1573 à 1598.
- Anne II de Thou, abbesse de Saint-Antoine-des-Champs, de 1572 à sa mort, survenue le .
Il décéda à Paris le , et fut inhumé en l'église Saint-André-des-Arts[6].
Notes et références
- Abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris, (lire en ligne), p. 620
- M.Denigot, Villebon-sur-Yvette, Notre Histoire
- Flandrin, Auguste, Inventaire de la collection Lallemant de Betz : réd. par Auguste Flandrin, Paris, (lire en ligne), p. 420, lire en ligne sur Gallica
- Philippe Hamon, « La chute de la maison de Thou : la fin d'une dynastie robine », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 46, no 1 « Les noblesses à l'époque moderne », , p. 53-85 (ISSN 1776-3045, DOI https://doi.org/10.3406/rhmc.1999.1949, lire en ligne, consulté le ), sur Persée « Jacques de Thou meurt en 1504 avocat général à la cour des Aides. Son fils Augustin devient président à mortier au parlement de Paris et son petit-fils Christophe exerce pendant vingt ans la charge tant enviée de premier président. Mais avec Jacques- Auguste, le seul fils de Christophe à mener une longue carrière, s'ouvre une phase différente ».
- Didier Kahn, Alchimie et paracelsisme en France à la fin de la Renaissance : 1567-1625, Genève, Librairie Droz, , 806 p. (ISBN 978-2-600-00688-0, lire en ligne), p. 285
- Base de Données Généalogique "Roglo"