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L’équipe de Espagne de basket-ball féminin est la sélection des meilleures joueuses espagnoles. Elle est placée sous l’égide de la Fédération espagnole de basket-ball.
En quarts de finale olympique, l'Espagne vient à bout de la Turquie sur le fil, 64 à 62 après avoir été malmenée sur l'essentiel de la rencontre. L'expérience de Lara Sanders (22 points, 10 rebonds et 4 interceptions) a longtemps prévalu sur la jeunesse d'Astou Ndour (10 points et 9 rebonds) Si Alba Torrens n'a inscrit que 6 points à 3/12 aux tirs, elle se bat pour capter 11 rebonds. L'Espagne est en tête 29 à 25 à la mi-temps, mais subit un 11-0 turc au retour des vestiaires avec une Bahar Çağlar (9 points et 4 rebonds) entreprenante. Les Turques ont encore huit points d'avance à 4 minutes de la fin, mais Anna Cruz (14 points et 6 passes décisives) et Laura Nicholls (12 points et 10 rebonds) inscrivent quatre points chacune pour égaler à l'entrée de la dernière minute. Cruz donne un petit avantage aux Ibères, mais Torrens perd la dernière possession au profit de Sanders qui égalise. Il ne reste que 4 secondes et c'est Cruz qui marque au buzzer pour qualifier l'Espagne en demi-finales[5].
L'équipe championne d'Europe sortante s'incline en demi-finale 63 à 58 face à la France décrite avec « un niveau athlétique impressionnant », « une dureté défensive », « une capacité athlétique au rebond, en défense et en attaque » et « un énorme talent intérieur ». Laia Palau dit de cette rivalité « La France est l’ennemi juré de l’Espagne, c’est ainsi, depuis le championnat d’Europe et depuis toujours. Les équipes qui sont au-dessus ont toujours des comptes à régler. (…) J’ai tout mon respect pour la France, et j’espère qu’elles en ont pour nous aussi, je crois que oui. C’est toujours un plaisir de jouer contre de telles équipes[7]. »Diandra Tchatchouang explique : « Elles aiment jouer en contre-attaque, elles aiment piquer des ballons pour courir. On a réussi à contrôler notre attaque, ne pas perdre de ballons et ne pas les laisser courir et s’installer dans leur jeu et dans leurs points forts[8]. » Défaite par la France, l'Espagne obtient la médaille de bronze grâce à une victoire 74 à 58 face à la Biélorussie[9].
Même sans Amaya Valdemoro qui a pris sa retraite, Laia Palau dit de son équipe : « Elle va nous manquer mais on regarde vers l’avant. On a donné le ballon à d’autres joueuses, comme Alba ou encore Xargay. Les jeunes sont très bien en plus. (...) On a des jeunes avec beaucoup d’expérience. Nos jeunes ont toujours joué à un bon niveau. La formation espagnole travaille bien. La plupart jouait déjà en pro à 15 ans, dans des équipes majeures et avec des rôles majeurs (...) Sancho Lyttle représente plus de la moitié de la force de cette équipe. Il faut qu’elle soit à 100 % Quand elle est venue au Mondial à 100 %, on a fini 3e, l’année dernière on a gagné l’Euro avec elle. Si elle n’est pas à 100 %, ce n’est pas la même chose pour nous[11]. »