Maison du Temple de La Chassagne

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La Chassagne
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers fin XIIe siècle
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers 1312
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Champagne-Ardenne
Département Aube
Ville Isômes
Géolocalisation
Coordonnées 47° 39′ 22″ nord, 5° 19′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
(Voir situation sur carte : Haute-Marne)
La Chassagne
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
La Chassagne

La maison du Temple de La Chassagne, ou Lachassagne, est une maison du Temple autonome qui, après la suppression des Templiers, passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et devient un membre de la commanderie de La Romagne, située sur la commune d'Isômes dans le département de la Haute-Marne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'acte et la date de fondation de cette maison du Temple sont inconnus, mais sa présence est attestée dès 1189 où elle devient une maison du Temple autonome[1],[2].

Après la suppression des Templiers, elle passe en 1312 aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et devient un membre de la commanderie de La Romagne[3].

Situation[modifier | modifier le code]

Elle est située sur la commune d'Isômes, à la frontière du duché de Bourgogne et du comté de Champagne, dans le diocèse de Langres[4],[5].

Elle est à une distance d'environ 2 kilomètres au sud-est de Montsaugeon, 25 kilomètres au sud de Langres et 55 kilomètres au nord-est de Dijon.

Composition[modifier | modifier le code]

Elle était une seigneurie composée de deux fermes dont les terres s'étalaient sur les communes de Montsaugeon, Percey-le-Potel et Prangey[6].

État actuel[modifier | modifier le code]

De nos jours, il ne reste aucun vestige des bâtiments templiers et hospitaliers et le site est toujours le siège d'une exploitation agricole.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Delphine Marie, Les Templiers dans le diocèse de Langres, 2004, p.134
  2. Jean-Marc Roger, Le Prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes, thèse de paris IV 2001, université Paris-Sorbonne, 2003, 2000 p. 64
  3. Jean-Marc Roger, Le Prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes, thèse de paris IV 2001, université Paris-Sorbonne, 2003, 2000 p. 1693
  4. Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne), p. 284
  5. Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, tome 2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne), p. 454
  6. César Lavirotte, « Mémoire statistique sur les établissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-jean de Jérusalem en Bourgogne », dans Congrès archéologique de France : Séances générales tenues à Dijon en 1852 par la société française pour la conservation des monuments historiques, XIXe session, Paris, A. Hardel, , 398 p. (lire en ligne), p. 232, lire en ligne sur Gallica