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Arthur Poe

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Arthur Poe est un personnage de fiction appartenant à l'univers des Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, série de romans pour la jeunesse signée Lemony Snicket.

Arthur Poe (Ebenezer dans la traduction, en référence à Ebenezer Scrooge, l'avare le plus célèbre de la littérature anglaise), le plus souvent appelé « Monsieur Poe », est le banquier et ami des parents Baudelaire de même que leur exécuteur testamentaire. Son travail, en plus de celui qu'il effectue au sein de la banque qui l'emploie (le Comptoir d’escompte Pal-Adsu, où l’on est censé pouvoir le joindre pendant son service), consiste à placer Violette, Klaus et Prunille Baudelaire chez un tuteur fiable. Une tâche dont il s’acquitte d'ailleurs plutôt mal : la plupart des personnes qu'il choisit décèdent dans d'étranges circonstances, s'avèrent parfaitement inadéquates ou pire encore, se révèlent machiavéliques (à commencer par le comte Olaf, tout premier des tuteurs « testés »).

M. Poe est une personne qui n'est pas très vive d'esprit et ne semble pas doté d’une perspicacité ni d’une clairvoyance remarquable. Il sous-estime ainsi les capacités des enfants Baudelaire et les remet constamment en place lorsqu’il s’agit de choses sérieuses (lesquelles, selon lui, sont du ressort des adultes). L'exécuteur testamentaire des Baudelaire est en outre affligé de quintes de toux sempiternelles interrompant la plupart de ses phrases, une affection qui nécessite l’utilisation régulière d’un grand mouchoir blanc.

La femme de M. Poe s'appelle Eleanor et leurs deux fils, « aussi tapageurs qu'odieux », se prénomment Edouard et Edgar.

Référence littéraire

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Il paraît assez logique, dans un roman dont les héros empruntent leur patronyme à Charles Baudelaire, de trouver un homonyme de l'écrivain américain Edgar Allan Poe que le poète a contribué à faire connaître en traduisant la plupart de ses œuvres en français. Rien d'étonnant non plus, en l'occurrence, à ce que l'un des fils du banquier se prénomme « Edgar » (au point que l'on en arriverait presque à se demander pourquoi son frère ne s'appelle pas « Allan, » ce qui n'est pas étonnant : dans l'œuvre originale, le second fils s'appelle effectivement Alan, mais il devient bizarrement Edouard dans la traduction).