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Mohamed Zerguini

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Mohamed Zerguini
Illustration.
Fonctions
Ministre des Postes et Télécommunications

(3 ans, 2 mois et 22 jours)
Président Houari Boumédiène
Chadli Bendjedid
Premier ministre Houari Boumédiène
Mohamed Ben Ahmed Abdelghani
Gouvernement Boumédiène IV
Abdelghani I
Prédécesseur Saïd Aït Messaoudène
Successeur Abdennour Bekka
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Alger
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Alger
Nationalité Algérienne
Parti politique FLN
Profession Homme politique

Mohamed Zerguini (en arabe : محمد زرقيني), né le à Alger et mort le à Alger, est un homme politique algérien.

Il était président du Comité olympique algérien de 1968 à 1983 et en 1974, il est devenu membre du Comité international olympique[1].

Biographie

Désertion de l'armée française

Mohamed Zerguini était l'un des « officiers fuyant l'armée française » et ces officiers ont rejoint la révolution à la fin de celle-ci, la plupart d'entre eux dans les années 1958 et 1959 et ces officiers ont été impliqués dans l'armée française, mais ils ont aussi souffert des ravages du racisme colonial, comme tous ceux qui ont appris dans les écoles coloniales. L'enrôlement de ces officiers a commencé dans la révolution après avoir envoyé une lettre au président français René Coty appelant à une solution juste au cas algérien. Zerguini était lié au "mouvement des officiers algériens dans l'armée française" qui pensaient à un "tapage médiatique annonçant leur démission collective" et la plupart d'entre eux pensaient fuir et rejoindre l'Armée de libération nationale... Cette opinion est vite devenue dominante, mais avant la mise en œuvre c'était la sécurité militaire À l'automne 1957, de nombreux membres du mouvement se sont retrouvés à la prison "Fran" (banlieue parisienne).[réf. nécessaire]

Les autorités françaises les ont punis pour ce poste, tant de ces officiers ont fui fin 1957 pour rejoindre à la fois la Tunisie et le Maroc et parmi ces officiers Abdelkader Moulay (dit Shabou), Idir, Suleiman Hoffmane, Boutella, Zerguini, Bouannane et Abdelmoumen, puis ont créé le Front de libération nationale en mars 1958. Un dispositif mené par Boualem Obraham dont la mission est de faire passer en contrebande des officiers algériens de l'armée française résidant en France et en Allemagne au sein des forces de l'OTAN, de sorte qu'un certain nombre d'autres officiers ont rejoint leurs collègues en avril 1959. Parmi eux, par exemple, ne se limitent pas à Mohamed Allahoum, Mustapha Allahoum, Ait Mahdi Amokrane, Abdulhamid Al-Atrash, Mohamed Aggoune, Moukhtar Karakad, Mohamed benmouhammad et Bin Masabih… et d’autres, pour les rejoindre après des mois, Khaled Nezzar, Salim Saadi, Abdelmalek Guenaizia et d’autres. De même, Larbi Belkheir, qui deviendra pendant longtemps l'homme le plus puissant dans les rouages de l'État et le nombre de ces officiers atteignit environ 40 en 1959 et certains d'entre eux furent martyrisés et d'autres montèrent aux plus hauts rangs militaires de l'Armée nationale populaire.[réf. nécessaire]

Notes et références