Henry de Gérin-Ricard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 17 avril 2021 à 13:56 et modifiée en dernier par DSisyphBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le comte Henry de Gérin-Ricard (né à Marseille le , où il est mort le [1]) était un érudit provençal, à la fois paléologue, cadre de la compagnie des docks et conservateur adjoint du musée d'archéologie de Marseille.

Famille

Il était le descendant d'une vieille famille aristocratique. Sa mère Agnès de Gérin-Ricard, née en 1833, avait épousé en 1862 à son lointain cousin Léon de Gérin-Ricard mort en 1890 au Château de Valdonne.

Il est l'aîné de deux autres enfants : Gaston (né en 1865) et Félix (né en 1871) et le neveu de l'essaiste Lazare de Gérin-Ricard, né en 1828.

Biographie

Le , Henry de Gérin-Ricard devient membre de l'Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille, section scientifique, dans le fauteuil d'Henri Mayor de Montricher, Académie dont l'un de ses ancêtres, Jean Joseph de Gérin, avait été l'un des fondateurs en 1726.

Il fut également :

  • Président de la Société de statistique des Bouches-du-Rhône pendant deux ans, puis secrétaire perpétuel.
  • Membre de l'académie d'Aix et de l'Académie de Vaucluse.
  • Membre du conseil héraldique de France.
  • Membre de la Société nationale des antiquaires de France.
  • Membre de l'Institut de Carthage.
  • Correspondant du ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques.
  • Conservateur adjoint du musée, château Borély.
  • Collaborateur au Sémaphore et à la Revue historique de Provence.

Dans le Dictionnaire Biographique des Bouches-du-Rhône (Paris 1901), il est décrit comme "publiciste, cours Devilliers à Marseille et Château de Valdonne par La Destrousse". Château de la Malvesine à la Bourine (Bouches-du-Rhône).

Il a joué un rôle important dans la recherche archéologique en Provence en particulier par ses fouilles à Roquepertuse, et de l'Oppidum de Saint-Pierre à Martigues, en 1917[2].

Œuvres

  • Actes concernant les vicomtes de Marseille et leurs descendants (avec É. Isnard), Monaco-Paris 1926.
  • Le Sanctuaire préromain de Roquepertuse à Velaux, Bouches-du-Rhône : son trophée, ses peintures, ses sculptures. Etude sur l'art gaulois avant les temps classiques, Marseille, 1927.
  • Le Sanctuaire préromain de Roquepertuse (fouilles de 1927), Marseille, 1929.
  • Préhistoire et protohistoire, Marseille, 1931.
  • avec Paul Couissin, Carte archéologique de la Gaule romaine. 1, Carte (partie orientale) et texte complet du département des Alpes-Maritimes, Paris, 1931.
  • avec Paul Couissin, Carte archéologique de la Gaule romaine. 2, Carte (partie orientale) et texte complet du département du Var, Paris, 1932.
  • avec Gustave Arnaud d'Agnel, Les antiquités de la vallée de l'Arc en Provence, Aix, Typographie et lithographie B. Niel, , 334 p.
  • Carte archéologique de la Gaule romaine. 6, Carte et texte complet du département des Basses-Alpes, Paris, 1937.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Dépliant du site archéologique de Saint-Pierre, ville de Martigues, éd. Atelier Baie

Article connexe

Liens externes