The British Grenadiers
The British Grenadiers (en) | |
Les Grenadiers Britanniques | |
---|---|
Hymne de | Empire Britannique |
Paroles | origine incertaine |
Musique | origine incertaine XVIIe siècle |
Fichier audio | |
"The British Grenadiers" | |
Des difficultés à utiliser ces médias ? | |
modifier |
The British Grenadiers est une chanson de marche des unités de grenadiers de l'armée britannique dont la mélodie date du XVIIe siècle. C'est la marche rapide régimentaire du Corps of Royal Engineers, des Grenadier Guards, de l'Honourable Artillery Company, du Royal Regiment of Fusiliers et des Canadian Grenadier Guards. Sont également autorisés à le jouer, le Royal Gibraltar Regiment, le Royal Regiment of Canadian Artillery, le Royal Regiment of Canada, le Princess Louise Fusiliers et le 5th Canadian Mounted Rifles.
Historique
Une chanson intitulée The New Bath trouvé dans un recueil de musique du XVIIe siècle édité par John Playford semble être la source de la mélodie[1]. D'autres historiens ont cependant suggéré qu'elle serait dérivée de la marche néerlandaise De Jonge Prins van Friesland (Le jeune prince de Frise, en référence au Prince Jean Guillaume Friso d'Orange), les deux premières notes de musique étant identiques. La marche fut introduite en Grande-Bretagne sous le règne de Guillaume III qui fut roi d'Angleterre et stathouder de Hollande. Actuellement, la chanson De Jonge Prins van Friesland est la Royal Inspection March in de l'armée néerlandaise et marche du prince héritier.
La première version de la chanson telle que nous la connaissons aujourd'hui remonte à 1706 quand il a été publiée sous le nom The Granadeer's March. La première version imprimée sur papier avec les paroles date de 1750[2]. C'était un son populaire à travers les XVIIIe et XIXe siècles et le reste aujourd'hui. Durant l'opération Market Garden, quelques hommes de la 1re division aéroportée britannique auraient joué l'air avec une flute et des casques comme tambours[3].
Au Royaume-Uni, il est joué lors de l'annuel Trooping the Colour. Qui plus est, les 8 premières mesures sont jouées quand l'escorte pour les couleurs prend position sur la Horse Guards Parade.
Paroles
Le texte suivant est la version la plus connue et date probablement d'avant la Guerre de Succession d'Espagne (1702-1713) car il fait référence au lancer de grenades à la main (une pratique qui s'est révélée dangereuse et abolie après la guerre de Succession d'Espagne) et d'hommes portant caps and pouches (à savoir la coiffure typique portée par ces troupes d'élite et probablement les cartouchières portées à l'avant) et de loupèd clothes alors réservés aux seuls grenadiers.
Paroles en anglais | Traduction littérale |
---|---|
Some talk of Alexander, and some of Hercules |
Certains parlent d'Alexandre, et certains d'Hercule |
Version française |
---|
Les Légions d'Alexandre, d'Hannibal ou de Napoléon |
Termes historiques
La chanson contient des mots qui ne sont plus utilisés en anglais :
- Fusees - fusils, les officiers portaient des fusils plutôt que des grenades.
- Glacis - terme concernant la fortification se référant au talus en pente douce qui habituellement précède le fossé devant les murs d'une forteresse. Il est conçu pour détourner des boulets de canon, mais devient un lieu dangereusement exposé pour lancer des grenades.
- Bumper - littéralement le pare-choc, fait référence à un récipient pouvant être cogné contre un autre lors d'un toast.
- Louped clothes - en anglais actuel looped, se réfère à la pièce d'uniforme aux couleurs distinctes pour chaque régiment.
- toe row row - se réfère à la formation militaire en rangée de lignes droites
Divers
Ce morceau est également utilisé dans certaines scènes du film The Patriot avec Mel Gibson, ainsi que dans Barry Lyndon de Stanley Kubrick[4].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The British Grenadiers » (voir la liste des auteurs).
- (en) « British Grenadiers », The First Foot Guards reenactment group (consulté le )
- W. E. Studwell, The National and Religious Song Reader: Patriotic, Traditional, and Sacred Songs from Around the World (Haworth Press, 1996), p. 55.
- (en) Cornelius Ryan, A Bridge Too Far, New York, Simon & Schuster, , 1re éd., 670 p. (ISBN 978-0-671-21792-1), p. 670
- You Tube.