Habib Cheikhrouhou

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Habib Cheikhrouhou
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
الحبيب شيخ روحهVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfants
Parentèle
Selima Sfar (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata

Habib Cheikhrouhou (arabe : الحبيب شيخ روحه), né le à Sfax et décédé le à Tunis, est un militant et journaliste tunisien. Il est le fondateur du groupe Dar Assabah dirigés à sa suite par ses fils Moncef et Raouf.

Biographie

Durant sa jeunesse passée à Sfax, il exerce plusieurs activités culturelles qu'il exploite à bon escient pour entrer dans le domaine du militantisme et s'engager pour la libération de sa patrie. Il dirige ainsi l'association de L'Étoile théâtrale et doit subir toutes sortes de pressions et d'exactions répétées de la police française[réf. nécessaire].

C'est pourquoi il quitte Sfax pour la capitale, Tunis, où il exerce dans le domaine du commerce tout en conservant des relations avec la scène culturelle en général et avec le groupe dont il devient membre, Taht Essour, où il développe l'idée de créer un journal. Il noue également des rapports étroits avec le monde politique.

Le , il prend l'initiative de la fondation du journal Assabah qui reste l'un des principaux pôles dans le domaine de l'information en Tunisie. Il ouvre les colonnes du journal aux leaders du mouvement national et à toutes les plumes militant pour la libération du pays et l'édification d'un État indépendant. Pour cela, Cheikhrouhou ne recule pas devant les sacrifices : multiples emprisonnements, exils, suspensions et clandestinité du journal. Malgré cela, il garde ses convictions intactes tout en conservant une foi inébranlable dans la patrie sacrée et dans la lutte pour sa libération par le mot et par l'information crédible[réf. nécessaire].

Il poursuit sa démarche sur cette voie jusqu'à sa maladie et son décès en 1994. À sa disparition, le groupe Dar Assabah qu'il a fondé reste entre les mains de sa famille.

Distinctions

  • Grand cordon de l'Ordre tunisien de l'Indépendance (1990)[1].

Références

  1. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 48,‎ , p. 945 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).