Marguerite Zorach
Naissance | |
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Nom de naissance |
Marguerite Thompson |
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Formation |
Université Stanford (à partir de ) Fresno High School (en) Académie de la Palette Bates College |
Activités | |
Conjoint | |
Enfant |
Dahlov Ipcar (en) |
Membre de |
New York Society of Women Artists (en) |
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Distinction |
Médaille Logan des arts (en) () |
Marguerite Zorach (née Thompson le à Santa Rosa et morte le à New York) est une artiste peintre, designer textile, xylographe, peintre murale américaine appartenant au mouvement artistique du fauvisme.
Biographie
Marguerite Zorach grandit à Fresno, fréquente l’école publique, et prend des cours particuliers de l’art, de musique et de langues. En 1908 elle est admise à l’Université Stanford. Sa tante maternelle, institutrice retraitée, peintre amateur et amie de Gertrude Stein vit à Paris. Elle invite Marguerite chez elle afin qu’elle apprenne la peinture classique. La jeune fille interrompt les études à peine commencées. Le jour de son arrivée à Paris elle visite le Salon d’automne. Elle est émerveillée par les couleurs pures et la touche du pinceau vive et marquée des fauves[1],[2].
Au salon de Gertrude Stein, elle fait la connaissance d’Ossip Zadkine et de Picasso.Elle échoue à l’examen d’admission à l’École nationale supérieure des beaux-arts parce qu'elle n'a jamais dessiné de nu d’après modèle vivant. Pendant une période, elle est l’élève de Jean Francis Auburtin à l’ Académie de la Grande Chaumière puis elle s’inscrit à l’Académie de la Palette où elle suit les cours de Jacques-Émile Blanche et de John Duncan Fergusson, coloriste écossais [1] ,[2]. Elle expose en 1909 au Salon de peinture et de sculpture et au Salon d’automne en 1910 et 1911[3].
En 1909, elle part en voyage et visite des musées et des galeries d’art en Suisse, Italie, au sud-ouest de la France, en Espagne, Allemagne, Belgique et au Royaume-Uni. Elle voyage jusqu’à Jérusalem, Mumbai, Jaipur, Mandalay, Hong Kong et Yokohama[2]. Ses tableaux créés au cours des voyages sont caractérisés par ses couleurs crues et ses touches dynamiques. Marguerite se déclare post-impressionniste, mais selon les critiques d’art, ses tableaux créés depuis son arrivée à Paris sont influencés par le courant fauviste[4].
Elle écrit des reportages sur Paris, sur ses études artistiques, et ses voyages[5]. Les articles sont publiés au Fresno Morning Republican. En 1912, elle retourne aux États-Unis, ses peintures sont exposées à Fresno et à Los Angeles. Le public et les critiques d’art trouvent ses tableaux choquants. Marguerite est très déçue et s’installe à New York, où elle épouse le peintre et sculpteur William Zorach en 1913. Elle participe en 1913 à l’Armory Show. Le couple Zorach expose en 1916 à The Forum Exhibition of Modern American Painters. En 1920 Marguerite est récompensée par le Logan Medal of the Arts. Elle est invitée en 1920 à la New Tendencies Exhibition organisée à Philadelphie [4].
Après la naissance de leur fille, elle abandonne le pinceau et se tourne vers les arts textiles, broderie, batik, tapis houqué et vers la xylographie et l’estampe [6]. Dans les années trente et quarante elle réalise des peintures murales et enseigne à Université Columbia. En 1945, elle reprend la peinture présente ses toiles, en solo et en groupe, dans les galeries d’art de New York[4].
Œuvres
Références
- « Marguerite Zorach », sur exitfive.com (consulté le )
- « Marguerite Thomson Zorach », sur Clara Database of women artists (consulté le )
- « Marguerite Zorach », sur zorachart.com (consulté le )
- Jessica Nicoll, « The origins of Marguerite and William Zorach’s Creative Partnership, 1911-1922 », sur Portland Museum of Art (consulté le )
- Marguerite Thompson Zorach, Clever Fresno Girl: The Travel Writings of Marguerite Thompson Zorach (1908-1915), Newark, Delaware, Efram L. Burk, University of Delaware Press, (ISBN 978-1611490992)
- « Marguerite Thomson Zorach », sur International Fine Print Dealers Association (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :