Aller au contenu

20e régiment d'infanterie coloniale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 mars 2021 à 00:21 et modifiée en dernier par Le Petit Chat (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

20e régiment d'infanterie coloniale
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie coloniale
Rôle Infanterie
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille de la vallée du Rhône

Le 20e régiment d'infanterie coloniale (20e RIC) est une unité de l'Armée française, qui a existé pendant quelques semaines à la fin de la bataille de France en .

Création et différentes dénominations

Historique

Commandé par le lieutenant-colonel Gallinier, le régiment est rattaché à l'Armée des Alpes[1]. Initialement destiné à la 8e division d'infanterie coloniale, le régiment est finalement réparti[2] ainsi :

Le à Pont-de-l'Isère, une patrouille de la 2e compagnie (Ier bataillon) perd 2 tués, 5 blessés et 5 disparus face aux Allemands[1]. Le lendemain, la Kampfgruppe Fehn de la 4. Panzer-Division est stoppée par la défense du pont-route et du pont-rail par le bataillon[réf. souhaitée].

Le II/20e RIC est déployé sur l'Isère près de Saint-Nazaire-en-Royans[1]. Une compagnie est déployée à Izeron[4]. Le 23, les coloniaux subissent l'attaque de six chars allemands à Saint-Gervais. Le colonel Dumont, chef du sous-groupement, est tué tandis que le régiment déplore un tué et quatre blessés[1].

Déployé dans la région de Valence, le IVe bataillon stoppe plusieurs tentatives allemandes de traversée de l'Isère[1].

Références

  1. a b c d et e Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  2. GUF, p. 128.
  3. GUF, p. 926.
  4. Jean-Claude Blanchet et Gaston Régnier, Juin 1940, Voreppe: rempart de Grenoble : La Placette, Pont-Demay, Saint-Gervais, J.-C. Blanchet, (lire en ligne), p. 135

Bibliographie