Jacques Blondel
Jacques Blondel | |
Fonctions | |
---|---|
Député des Ardennes à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
|
Législature | Convention nationale |
Groupe politique | Marais |
Député des Ardennes au conseil des Cinq-Cents | |
– (1 an, 7 mois et 6 jours) |
|
Législature | Conseil des Cinq-Cents |
Groupe politique | Marais |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Blondel |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Reims Ardennes |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Charleville Marne |
Nationalité | Français |
Parti politique | Marais |
modifier |
Jacques Blondel, né à Reims, le , mort à Charleville, dans les Ardennes, le , est un homme politique français. Il fut notamment député des Ardennes à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents.
Biographie
Né en 1746 à Reims[1],[note 1], il est rentier à Lalobbe lorsqu'il est élu suppléant à la Convention nationale. Il devient député des Ardennes, à la suite de la démission de Basile Joseph Raux, immédiatement après son élection[2].
Il appartient à la Plaine, appelée encore, de façon plus ironique, le Marais, parti modéré siégeant au centre et en bas de l'Assemblée. En tant que conventionnel, il participe au procès de Louis XVI du au . Le , il vote «oui» sur la première question portant sur la culpabilité, «oui» sur la deuxième question (Faut-il un appel au peuple ?)[3]. Sur la troisième question précisant la peine à infliger, sa réponse est la suivante : « Comme juge, je déclarerais que Louis a mérité la mort; comme législateur et comme homme d'Etat, je vote pour la réclusion, sous la condition expresse qu'il soit puni de mort si les ennemis de l’État mettent le pied sur le territoire de la République. »[4]. Et sur la quatrième question (Y aura-t-il un sursis à l'exécution du jugement de Louis Capet ?), il répond à nouveau «oui»[3].
En 1795, il est à nouveau élu député des Ardennes au Conseil des Cinq-cents, par 170 voix sur 188 votants, dans cette élection au suffrage censitaire. Il y est très discret : « Son passage dans cette assemblée n'a laissé aucune trace au Moniteur »[4]. À la suite de quoi, il s'installe à Charleville[2].
Notes et références
Notes
- L'ouvrage d'Adolphe Robert et Gaston Cougny ne précise pas la date de naissance, la fiche dans la base de données des députés de l'Assemblée nationale indique le 15 mars 1746 à Reims, l'ouvrage de Robinet indique février 1749 à Reims.
Références
Voir aussi
Sources et bibliographie
- « Jacques Blondel », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises. Première série, 1787 à 1799. Tome LVII. Du au .
- Pierre Turbat, Procès de Louis XVI, roi de France : avec la liste comparative des appels nominaux, et des opinions motivées de chaque membre de la Convention nationale : suivi des procès de Marie-Antoinette, reine de France, de Madame Elisabeth, sœur du roi, et de Louis-Philippe duc d'Orléans : auxquels se trouvent jointes des pièces secrètes et inconnues sur ce qui s'est passé dans la tour du Temple et a la Conciergerie du Palais pendant leur captivité, vol. 1, Librairie Lerouge, (lire en ligne), p. 276.
- Jean François Eugène Robinet, Dictionnaire historique et biographique de la révolution et de l'empire, 1789-1815. Ouvrage rédigé pour l'histoire générale (Volume 1), Libraire historique de la révolution et de l'empire, , p. 203.
Sources sur le web
- « Jacques Blondel - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Adolphe Robert et Gaston Cougny, 1891 », Base de données des députés français depuis 1789, sur Site de l’Assemblée nationale française.