Aller au contenu

L'Année du lion

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 15 mai 2020 à 21:01 et modifiée en dernier par YANN92340 (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

L'Année du lion
Auteur Deon Meyer
Genre science-fiction post-apocalyptique
Éditeur Éditions du Seuil
Collection Romans étrangers
Date de parution 2017
Chronologie

L'Année du lion (en afrikaans Koors) est le premier roman post-apocalyptique de Deon Meyer. Publié en 2016, il est traduit en français en 2017.

L'action du roman se situe après la catastrophe, alors que 95 % de l'humanité est tombée victime d'un virus venu d'Afrique, le « viruscorona »[1] : « on sait que deux virus ont fusionné ; un virus humain et un virus de chauve-souris »[2]. Le narrateur adolescent, Nico, suit les pas de son père qui met en place Amanzi, une communauté multiraciale[3],[2].

L'Année du lion dans l'œuvre de Deon Meyer

[modifier | modifier le code]

L'Année du lion est le onzième roman de Deon Meyer. Il se distingue nettement de ses romans précédents, qui sont des policiers situés en Afrique du Sud[4]. Pour Sabrina Champenois, L'Année du lion représente un « pas de côté [d'un des] papes du polar contemporain », même s'il « inclut un certain nombre de meurtres et de supputations [et] relaie des interrogations qui traversent toute sa production : le racisme et le multiracialisme, le déterminisme, le contrat social, les idéaux piétinés »[2].

Deon Meyer s'est inspiré de l'œuvre de Yuval Noah Harari, Sapiens : une brève histoire de l’humanité[2], et des épidémies de grippe aviaire H5N1 de 1996 et de la grippe porcine H1N1 de 2009-2010[1]. Il s'est documenté auprès du professeur Wolfgang Preiser, chef du département de virologie médicale de l’université de Stellenbosch[1].

Réception critique

[modifier | modifier le code]

L'auteur a reçu les félicitations de Stephen King[4]. Le roman est fréquemment considéré, après mars 2020, comme une préfiguration de la pandémie de Covid-19[1],[5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Maryline Baumard, « Deon Meyer : « Beaucoup de scientifiques ont averti qu’une pandémie se préparait, et personne n’a semblé les écouter » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Sabrina Champenois, « Le polar du samedi : L’année du lion », sur Libération.fr, Libération, (consulté le )
  3. Christine Ferniot, « Deon Meyer, un lion venu d’Afrique du Sud », sur Télérama.fr, Télérama, (consulté le )
  4. a et b Bruno Corty, « L'Année du lion, de Deon Meyer: le pire des mondes », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  5. Benaouda Lebdai, « Benaouda Lebdai – « L'Année du lion » avait anticipé l'actuelle pandémie », sur Le Point, (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (af) Koors (2016) - (en) Fever (2017)
    Publié en français sous le titre L'Année du lion, traduit de l'afrikaans et de l'anglais par Catherine du Toit et Marie-Caroline Aubert, Paris, Seuil, coll. « Policiers », 2017, p. 640 (ISBN 978-2-02-136508-5)

Article connexe

[modifier | modifier le code]