Chartreuse de Bruxelles
Ancienne chartreuse Notre-Dame-de-Grace de Bruxelles Domus Cartusiæ Bruxellensis | |
Chartreuse de Bruxelles dans l'actuelle rue des Chartreux (gravure du XVIIIe siècle) | |
Existence et aspect du monastère | |
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État de conservation | Chartreuse désaffectée (disparue ?) |
Identité ecclésiale | |
Culte | Culte catholique |
Diocèse | Archidiocèse de Malines-Bruxelles |
Type | Chartreuse masculine |
Présentation monastique | |
Origine de la communauté | Religieux venus de la chartreuse de Scheut en 1588 |
Ordre | Ordre des Chartreux |
Province cartusienne | Teutonie |
Patronage | Notre-Dame |
Historique | |
Date(s) de la fondation | 1585 puis refondation en 1591 dans l'enceinte de la ville de Bruxelles |
Fermeture | 1783 |
Architecture | |
Dates de la construction | XVIe siècle |
Éléments reconstruits | Construction d'une nouvelle église en 1594, rénovation du monastère entre 1773 et 1783 |
Styles rencontrés | Style néoclassique adopté lors de la rénovation de 1773. |
Localisation | |
Pays | Belgique |
Région | Région de Bruxelles-Capitale |
Commune | Bruxelles |
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La chartreuse Notre-Dame-de-Grace de Bruxelles (en latin : Domus Nostræ Dominæ De Gratia ou Domus Cartusiæ Bruxellensis) était un monastère d'hommes de l'ordre des Chartreux situé à Bruxelles intra muros, dans l'actuelle rue des Chartreux. Les religieux venant de la chartreuse de Scheut s'y installèrent en 1588.
Histoire
En 1588, les chartreux de Scheut décident de se fixer dans la ville de Bruxelles pour des raisons de sécurité. Ils reconstruisent leur monastère dans l'enceinte de la ville, vers 1591, sous les auspices de Dom Pierre de Léon et de Dom Hercule Winckele, prieur de la chartreuse du Val-de-Grâce . Les bienfaiteurs de cette seconde fondation sont Gabriel Pagador de Saint-Étienne, Blaise Ocone et Albert, archiduc d'Autriche, duc de Brabant. En 1594, commence la construction d'une nouvelle église. Malgré de grandes difficultés pécuniaires, les moines parviennent à l’achever.
De 1773 à 1783, le monastère est même rénové en style néoclassique, travaux interrompus par la suppression sous Joseph II. Après la mort de celui-ci en 1790, les chartreux rentrent partiellement dans leurs biens, mais ne peuvent obtenir le rétablissement de leur communauté, sous prétexte de leur petit nombre, en fait à cause de l’importance de ces biens pour la Caisse de Religion.
Prieurs
Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.
- ...
- 1621- ? : Bruno d'Outlelain ou Doutelair, ancien officier de l'armée du duc de Parme[1], secrétaire d'Adrien II de Noyelles[note 1], avant d'entrer dans l'ordre, profès puis prieur de Val-Saint-Esprit (1612-1621)[2].
- ~1641 : Agathange Leclerc, prieur de la Chartreuse du Mont-Saint-André de Tournai en 1618 et visiteur de la province[3].
- ~1718 : Joseph Engelgrave[4].
Notes et références
Notes
Références
- Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, tome 2, 1873-1883 sur Gallica
- Cuvelier, Michel (Dom), Mémoires sur la vie de M. Jean Levasseur, mayeur de la ville de Lille au XVIIe siècle : et sur la fondation de la chartreuse de La Boutillerie, Lille, L. Lefort, imprimeur-libraire, , 174 p. (lire en ligne), p. 18, 23 et 53.
- Cuvelier, Michel (Dom), Mémoires sur la vie de M. Jean Levasseur, mayeur de la ville de Lille au XVIIe siècle : et sur la fondation de la chartreuse de La Boutillerie, Lille, L. Lefort, imprimeur-libraire, , 174 p. (lire en ligne).
- Les petits Bollandistes : vies des saints. T. III, 1876 sur Gallica
Pour en savoir plus
Articles connexes
Bibliographie
- Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 342.