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Rue des Pénitents-Blancs

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Rue des Pénitents-Blancs
(oc) Carrièra dels Penitents Blancs
Image illustrative de l’article Rue des Pénitents-Blancs
Les immeubles contemporains de la rue des Pénitents-Blancs.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 09″ nord, 1° 27′ 00″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Georges
Début no 1 rue Jacques-Matthieu-Delpech
Fin no 21 rue du Rempart-Saint-Étienne
Morphologie
Type Rue
Longueur 162 m
Largeur 12 m
Histoire
Anciens noms Rue des Clottes (début du XIVe siècle)
Rue de la Porte-Neuve (début du XVIe siècle)
Rue du Puits-de-la-Motte (fin du XVIIe siècle)
Rue de la Pillore (XVIIIe siècle)
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue des Pénitents-Blancs (oc) Carrièra dels Penitents Blancs
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Pénitents-Blancs (oc) Carrièra dels Penitents Blancs

La rue des Pénitents-Blancs (en occitan : carrièra dels Penitents Blancs) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se situe dans le quartier Saint-Georges, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.

Toponymie

La rue des Pénitents-Blancs tient son nom de la chapelle construite en 1614 pour la confrérie des Pénitents blancs, au nord de l'ancienne place du même nom (emplacement des actuels no 17-19 de la rue des Pénitents-Blancs)[1].

La rue et la place des Pénitents-Blancs ont souvent été désignées de la même manière. Au Moyen Âge, elles portaient le nom de rue et place des Clotes ou des Clottes (en occitan : clotas, « fosses » ou « marais »). Cette appellation se rencontre au milieu du XIVe siècle pour la rue et à la fin du même siècle pour la place. Elle présente parfois des variations : les Clottes-Vieilles (milieu du XVe siècle), la place de l'Orme-des-Clottes (milieu du XVe siècle). Ce n'est qu'au cours du XVIIe siècle qu'apparaît celui de rue des Pénitents-Blancs. La rue porta également, dans la 1re moitié du XVIe siècle, le nom de rue de la Porte-Neuve, car elle était proche de la porte de ce nom, percée dans le rempart de la ville. On trouve aussi au XVIIIe siècle le nom de rue de la Pillore, car s'y trouvait une auberge tenue par un certain Pillore. En 1794, pendant la Révolution, la rue et la place devinrent la rue et la place Tricolore, mais ce nom ne subsista pas[2].

Description

Voies rencontrées

La rue des Pénitents-Blancs rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue Jacques-Matthieu-Delpech
  2. Rue du Rempart-Saint-Étienne

Histoire

Lieux et monuments remarquables

  • emplacement des no  17-19 : chapelle des Pénitents blancs (1614).
    La chapelle fut construite en 1614 pour la confrérie des Pénitents blancs, qui avaient acquis entre 1611 et 1614 plusieurs immeubles de la place des Clottes. La chapelle fut dotée d'un important mobilier : un maître-autel en bois du sculpteur Pierre Affre en 1643, un retable du sculpteur Mathieu Gay, des décors du sculpteur Marc Arcis entre 1708 et 1712, et un ensemble de dix tableaux du peintre Ambroise Crozat et des décors du sculpteur Pierre Lucas pour le plafond en 1722. À la Révolution, les biens de la confrérie furent saisis et vendus comme biens nationaux[3].

Notes et références

  1. Jules Chalande, 1927, p. 128.
  2. Jules Chalande, 1927, p. 128 et 131.
  3. Jules Chalande, 1927, p. 130.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome V, Toulouse, 1927, p. 128-132. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes