Rue des Pénitents-Blancs

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Rue des Pénitents-Blancs
Image illustrative de l’article Rue des Pénitents-Blancs
Les immeubles contemporains de la rue des Pénitents-Blancs.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 09″ nord, 1° 27′ 00″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Georges
Début no 1 rue Jacques-Matthieu-Delpech
Fin no 21 rue du Rempart-Saint-Étienne
Morphologie
Longueur 167 m
Largeur 12 m
Odonymie
Anciens noms Rue des Clottes ou des Clottes-Vieilles (début du XIVe – XVe siècle)
Rue de la Porte-Neuve (XVIe siècle)
Rue du Puits-de-la-Motte (XVIIe siècle)
Rue de la Pillore (XVIIIe siècle)
Rue Tricolore (1794)
Nom actuel XVIIIe siècle
Nom occitan Carrièra dels Penitents Blancs
Histoire et patrimoine
Création avant le XIVe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315555276811
Chalande 392
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue des Pénitents-Blancs
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Pénitents-Blancs

La rue des Pénitents-Blancs (en occitan : carrièra dels Penitents Blancs) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue des Pénitents-Blancs est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Georges, dans le secteur 1 - Centre. Elle naît perpendiculairement à la rue Jacques-Matthieu-Delpech, presque dans le prolongement de la rue Joseph-de-Malaret. Rectiligne, longue de 167 mètres et large de 12 mètres, elle est orientée au nord dans sa première partie, puis à l'est dans sa deuxième partie. Il existe plusieurs passages donnant accès à la dalle du nouveau quartier Saint-Georges et à la promenade des Capitouls (actuel no 11) et à la place Occitane (actuel no 17). La rue des Pénitents-Blancs se termine au carrefour de la rue du Rempart-Saint-Étienne.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, de la rue Jacques-Matthieu-Delpech vers la rue du Rempart-Saint-Étienne. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue des Pénitents-Blancs rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Jacques-Matthieu-Delpech
  2. Promenade des Capitouls - accès piéton (g)
  3. Place Occitane - accès piéton (g)
  4. Rue du Rempart-Saint-Étienne

Odonymie[modifier | modifier le code]

La rue des Pénitents-Blancs tient son nom de la chapelle construite en 1614 pour la confrérie des Pénitents blancs, au nord de l'ancienne place du même nom (emplacement des actuels no 17-19 de la rue des Pénitents-Blancs)[1].

La rue et la place des Pénitents-Blancs ont souvent été désignées de la même manière. Au Moyen Âge, elles portaient le nom de rue et place des Clotes ou des Clottes (clotas ou clòtas, « fosses » ou « marais » en occitan médiéval). Cette appellation se rencontre au milieu du XIVe siècle pour la rue et à la fin du même siècle pour la place. Elle présente parfois des variations : les Clottes-Vieilles (milieu du XVe siècle), la place de l'Orme-des-Clottes (milieu du XVe siècle). Ce n'est qu'au cours du XVIIIe siècle qu'apparaît celui de rue des Pénitents-Blancs. La rue porta également, dans la première moitié du XVIe siècle, le nom de rue de la Porte-Neuve, car elle était proche de la porte de ce nom, percée dans le rempart de la ville. On trouve aussi au XVIIIe siècle le nom de rue de la Pillore, car s'y trouvait une auberge tenue par un certain Pillore. En 1794, pendant la Révolution française, la rue et la place devinrent la rue et la place Tricolore, mais ce nom ne subsista pas[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chalande 1927, p. 128.
  2. Chalande 1927, p. 128 et 131.
  3. Chalande 1927, p. 130.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome V, Toulouse, 1927, p. 128-132. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]