230 État 3701 à 3755
Exploitant(s) | État > SNCF |
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Désignation |
État 3701-3755 230 B 1 à 55 SNCF |
Type | locomotive à vapeur |
Construction | de 1901 à 1910 |
Production totale | 55 |
Affectation | Ouest |
Disposition des essieux | ooOOO- |
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Surface de la grille | 2.40 m2 |
Pression de la chaudière | 1.5 MPa |
Surface de chauffe | 169.73 m2 |
Moteur | Compound |
Cylindres | 2 HP + 2 BP |
Alésage × course HP | 350 * 640 mm |
Alésage × course BP | 550 * 640 mm |
Échappement | à valve |
Puissance continue | 835 kW |
Masse adhérente | 59.4 t |
Longueur HT | 10.415 m |
Tender | à 3 essieux |
Capacité en eau | 15,2 m3 |
Capacité en charbon | 6 t |
Masse en charge | 38,100 t |
Longueur totale | 16.135 m |
Vitesse maximale | 100 km/h |
Les 230 État 3 701 à 3 755, sont des locomotives compound de type 230 de l'Administration des chemins de fer de l'État, construites de 1901 à 1910.
Description
Ce sont des machines mixtes à 3 essieux moteurs couplés et bogie guideur à l’avant, capables de remorquer des trains express, omnibus ou marchandises sur l’ensemble des lignes du réseau. Leur conception dérive des locomotives Midi de la série 1301 à 1370, dont s’inspirent aussi les locomotives 230 A Nord 3078 à 3393 ou encore les PO 1701 à 1725.
Elles étaient associées à des tenders à 3 essieux numérotées 15.251 à 15.305.
Les cabines avaient une main montoire rectiligne.
Sous-séries
- 1901 : 3701 à 3710, Ateliers de Fives-Lille,
- 1902 : 3711 à 3730, Société française de constructions mécaniques (anciens Établissements Cail),
- 1906 : 3731 à 3740, Ateliers de Fives-Lille.
Elles sont renumérotées 230 001 à 040. Suite à la fusion avec la Compagnie de l’Ouest, le nouveau réseau de l’État passe une commande 15 machines supplémentaires :
- 1910 : 230 041 à 55, Schneider.
Elles se différenciaient des précédentes par un toit bombé.
Les 230 001 à 030 étaient munies de frein Wenger, les suivantes de frein Westinghouse.
En palier ou faible rampe, elles pouvaient remorquer des trains express de 225 à 250 t à 90 km/h, des express de 350 à 400 t à 70 km/h ou encore des trains de marchandises jusqu'à 700 t entre 40 et 50 km/h. Sur une rampe de 10 %, elles pouvaient tracter jusqu'à 160 t à 95 km/h[1].
Utilisation
Elles ont été utilisées avec succès sur l'ensemble du réseau de l’État où elles se montrèrent plus économiques que par exemple les 220 2751 à 2754 ou les 121 2602 à 2620. On les trouvait dans les dépôts de Nantes Sainte-Anne, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Saintes, Saint-Mariens, Cholet, Thouars, Bressuire.
Lors de la constitution de la SNCF, les 55 machines affectées à la région Ouest, ont été renumérotées 230 B 1 à 55 et leurs tenders 15 B 251 à 305. 46 d'entre elles ont survécu à la Seconde Guerre mondiale. Elles effectuent le service omnibus de Saint-Mariens à Bordeaux jusque vers 1960.
La cité du train de Mulhouse a conservé une machines apparentée, la Midi 1314.
Notes et références
- Article d'André Lepage dans Rail Magazine n°62