Étienne Joly

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Etienne Joly
Étienne Joly

Naissance
Bouhans (Haute-Saône)
Décès (à 79 ans)
Villiers-le-Bel (Val-d'Oise)
Origine Drapeau de la France France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1789
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
chevalier de Saint-Louis

Étienne Joly, né le à Bouhans (Haute-Saône), mort le à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service en juillet 1789, dans la garde nationale et le , il est élu adjudant-major dans le 4e bataillon de volontaires de la Haute-Saône.

Il est nommé capitaine le , et de 1795 à 1798, il sert à l’Armée de Rhin-et-Moselle. Le , il est affecté auprès de l’adjudant-général Malet comme aide de camp.

De 1800 à 1801, il est mis dans la réserve de l’armée, puis il rejoint l’Armée des Grisons. Le , il est adjoint à l’état-major du camp d’Utrecht, et le il rejoint l’état-major de la 1re division d’infanterie du 2e corps d’armée.

Le , il prend la tête d’un bataillon du 5e régiment d’infanterie de ligne, pour la Campagne de Dalmatie. Affecté au 11e corps d’armée du général Marmont, il est blessé le , à la bataille de Gospich, et le à Znojmo. Le , il est promu major au 8e régiment d’infanterie, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Il est nommé colonel le , au 5e régiment de chasseurs d'Illyrie. Le , il commande le 3e régiment d’infanterie provisoire Croate, il rejoint le corps d’observation de l’Elbe, puis le 2e corps d’armée en Russie. Il est blessé le lors de la Seconde bataille de Polotsk, et à la Bataille de la Bérézina le . Il est fait officier de la Légion d’honneur le .

En juillet 1813, il commande le 1er régiment d’infanterie provisoire Croate, et il est blessé à Lübnitz le . En septembre 1813, il participe à la défense de Magdebourg lors du siège de cette ville, et il est promu général de brigade provisoire le , par le général Le Marois.

De retour en France le , il est fait chevalier de Saint-Louis, et il est mis en non activité le 1er septembre suivant. Le , il est confirmé dans son grade de général de brigade.

Le , il est affecté au corps d’observation du Jura, et le , il est remis en non activité.

Il est admis à la retraite le .

Il réintègre l'armée sous la Monarchie de Juillet comme inspecteur général de la 1re division militaire, le .

Il meurt le à Villiers-le-Bel.

Sources[modifier | modifier le code]