Émile Vaucanu

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Émile Vaucanu
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Émile Vaucanu est un graveur, dessinateur et aquarelliste né à Bernay (Eure) le et mort lors d'un voyage dans le Caucase en 1894.

Biographie[modifier | modifier le code]

 : Naissance à Bernay d’Émile Joseph Isidore Vaucanu, fils de Pierre Léonor (1836-18 ?), clerc d’avoué, et de Marie Aladie Gosselin (1840-18 ?) demeurant rue Neuve. Mariés en 1860, ils ont déjà un fils né en 1863, Pierre Charles Gustave.

1885-1888 : Élève de Louis-Pierre Henriquel-Dupont, William Bouguereau et Tony Robert-Fleury à l’École des Beaux-Arts de Paris. Habite au 46 rue Mazarine à Paris.

À partir de 1887 : expose et reçoit des prix dans différents salons : Salon des artistes français[1], expositions de la Société des Amis des Arts du département de l’Eure[2],[3], Salon de la Société nationale des Beaux-Arts[4],[5].

1889 : Présente 11 gravures archéologiques à l’Exposition universelle de Paris.

1890 : Concourt au grand prix de Rome, section gravure. Présente le buste de Jacques Daviel (plâtre) au Salon des Artistes Français[6].

1891 : Réalise des illustrations pour l’Histoire de l’art en France de François Bournand[7] et de l’Histoire du luminaire de l’époque romaine jusqu'au 19e siècle de Henry-René d’Allemagne[8].

1892 : À l’Exposition Internationale de Madrid[Quoi ?][9], il envoie un buste représentant Thomas Lindet[10].

1893 : Participe à l’Exposition universelle de Chicago. Entreprend la gravure du tableau de Alfred Roll, La Fête du centenaire de 1789 à Versailles.

1894 : Réalise les illustrations de Monographie parisienne. La Rue du Bac par Charles Duplomb[11]. Départ pour l’Orient. Les 6 et , il est dans le Caucase. Il passe par Tiflis (Géorgie), Bakou (Azerbaïdjan), Kizil-Arvat et Merv (Turkménistan). Il meurt au cours de son voyage, détroussé et tué par des brigands.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Explication des ouvrages de Peinture, Sculpture, Architecture, Gravure et Lithographie des Artistes vivants exposés au palais des Champs-Elysées, 1er mai 1887, p. 454
  2. ↑ Bulletin de la Société des Amis des Arts du département de l’Eure, VI - 1890, p. 51. VII - 1891. VIII - 1892, p.26.
  3. ↑ Archives départementales de l’Eure, côte 47 J 199 : Exposition de 1890 organisée par la société des Amis des Arts du département de l’Eure Archives départementales de l’Eure, côte 47 J 250
  4. ↑ Gaïté Dugnat et Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes, L’échelle de Jacob, , 2570 p. (ISBN 978-2-913224-19-3), Tome 5, p.2443
  5. ↑ Exposition nationale des Beaux-Arts, catalogue illustré des ouvrages de peinture, sculpture et gravure, 1891, page XXX lire en ligne sur Gallica Exposition nationale des Beaux-Arts, Catalogue illustré des ouvrages de peinture, sculpture et gravure, 1892, pages XLV et XLIX Exposition nationale des Beaux-Arts, Catalogue illustré des ouvrages de peinture, sculpture et gravure,1893, page XLIV
  6. ↑ Explication des ouvrages de Peinture, Sculpture, Architecture, Gravure et Lithographie des Artistes vivants exposés au palais des Champs-Elysées, 1er mai 1890, p. 359
  7. ↑ lire en ligne sur Gallica
  8. ↑ (de) « Histoire du luminaire depuis l'époque romaine jusqu'au XIXe siècle / par Henry-René d'Allemagne, archiviste-paléographe; illustrations de Emile Solvet ... » [livre], sur rara.ch (consulté le ).
  9. ↑ « 4eme centenaire découverte de l'amérique ; Eugene Grasset », sur calameo.com (consulté le ).
  10. ↑ « Thomas Lindet, curé de Sainte-Croix de Bernay, était un enfant de Bernay. », A. Goujon, Histoire de Bernay et de son canton touchant à l'histoire générale de la Normandie, Évreux, 1875 https://archive.org/stream/histoiredeberna00goujgoog#page/n273/mode/2up
  11. ↑ lire en ligne sur Gallica

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