Élie Miniatis

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Élie Miniátis
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Élie Miniátis
Nom de naissance Ηλίας Μηνιάτης, Ilías Miniátis
Naissance
Lixoúri (Céphalonie)
Décès
Patras (Péloponnèse)
Pays de résidence Empire ottoman
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture grec moderne
Genres
rhétorique ecclésiastique

Élie Miniátis (grec moderne : Ηλίας Μηνιάτης, Ilías Miniátis) (1669 à Lixoúri – 1714 à Patras) est un pasteur, écrivain et prédicateur grec[1]. Au collège Flanginien, il apprend le grec ancien et le latin et s'intéresse aux mathématiques et à la philologie. Il a été ordonné très tôt. Il prêcha la parole de Dieu sur son île natale, Céphalonie, à Zákynthos, à Corfou et à Constantinople.

Ses prédications sont considérées comme des exemples de rhétorique ecclésiastique moderne. Quant à sa langue, c'est du grec moderne simple[2] et son style a quelque chose de dramatique et d'hymnographique. Ses prédications éloquentes sont rassemblées dans le livre « Διδαχαί » (Enseignements), publié pour la première fois à Venise en 1725. Un livre plus ancien, datant de 1718, est « Η Πέτρα του Σκανδάλου » (La pierre de scandale) sur le schisme photien (en)[3]. De nombreux historiens le considèrent comme un élève de Frangiscos Scoufos[4] et d'autres comme un imitateur de Paolo Segneri. Avec ses discours, il a contribué au développement de la rhétorique ecclésiastique et à la configuration de la langue grecque moderne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bruce Merry, Encyclopedia of modern Greek literature, Greenwood Press, (ISBN 978-0-313-30813-0)
  2. (el) Giánis Kordátos (en), Ιστορία της Νεοελληνικής λογοτεχνίας. Από το 1453 ως το 1961 [« Histoire de la littérature grecque moderne. De 1453 à 1961 »], t. I, Athènes, Epikerо́tita,‎ , 864 p. (lire en ligne), p. 86.
  3. Institut français d'études byzantines, « Photius et ses apologistes russes », dans Echos d'Orient, (lire en ligne), p. 96.
  4. Aléxandros Rízos Rangavís, Histoire littéraire de la Grèce moderne, vol. 1, Paris, Calmann-Lévy, (lire en ligne), p. 60.