Église Sainte-Marie-Madeleine de Forcé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Église Sainte-Marie-Madeleine de Forcé
Présentation
Type
Destination initiale
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Benoît-les-Rivières (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Mayenne
voir sur la carte de la Mayenne

L'église Sainte-Marie-Madeleine est une église catholique située à Forcé, en France.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église est située dans le département français de la Mayenne, sur la commune de Forcé.

Historique[modifier | modifier le code]

On ne peut dater de manière précise la construction de l’édifice : plusieurs sources donnent le XIe siècle ou le XIIe siècle. L’édifice primitif de type roman ne devait comporter qu’une nef. Les contreforts de la façade sont probablement remaniés au XVe siècle. Ils encadrent un portail grec en tuffeau daté par une inscription[1]. L'édifice est agrandi d’un transept et d’un chœur au XVIIe siècle à chevet circulaire.

Les chapelles nord et sud datent du XVIIIe siècle. Le banc seigneurial exécuté vers 1780 pour Jean René Pierre Le Clerc de la Jubertière qui achète la seigneurie de Forcé en 1780[2].

La reconstruction du chœur a été dirigée en 1837 par l’entrepreneur chaufournier Frédéric Ricosset. La chaire à prêcher date de 1839[3]. Un tableau est encadré entre deux palmiers sur sa partie haute, il représente Saint François Xavier prêchant aux infidèles[4]. L’Adoration des Mages date du XVIIIe siècle[5].

La sacristie est adjointe à l’extrémité de l’église vers 1895.

L'église est restaurée en 1985[6].

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Deo Optimum Maximo sumptibus D. Jacquot 1840 (grâce aux dons de)
  2. Le droit seigneurial conférait au seigneur des prééminences d’église. Une d’entre elles était le Droit de banc ou d’escabeau avec accoudoir. L’ouvrage porte les initiales L. C. J. entrelacées surmontées d’une couronne.
  3. Elle est probablement l’œuvre d’un artisan du pays. Elle est en fonte peinte et dorée.
  4. Pour l'Abbé Angot Le tableau (…) est peut-être la meilleure toile qui existe dans nos églises rurales et c’est un malheur que la partie supérieure en ait été odieusement retouchée par Mlle Pillet
  5. Son auteur n’est pas connu. Il a été donné à la paroisse de Forcé par Louis Martin négociant à Laval en 1839. Selon le Bulletin de la commission historique et archéologique de la Mayenne, il proviendrait de l'Hôtel Dieu de Laval. L’Abbé Angot indique Une « Adoration des Mages » qui est dans la nef, n’est pas sans mérite.
  6. L’Abbé Saget indique dans une de ses chroniques : « La nef est terminée et la voûte a dépouillé son revêtement de plâtre pour revenir à son état primitif : poutres et lattes de bois apparaissent à nouveau, les murs ont retrouvé leur pureté et l’harmonie de l’ensemble ne peut échapper au visiteur, sitôt la porte franchie. »