Église Saint-Martin de Montcornet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Église Saint-Martin de Montcornet
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Dédicataire
Saint Martin
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de l’Aisne
voir sur la carte de l’Aisne

L'église Saint-Martin est une église située à Montcornet, en France[1].

Description[modifier | modifier le code]

L'église est très remarquable ; elle appartient à la transition du roman au gothique et a la forme d'une croix grecque, aussi large que longue. Huit tourelles élégantes lui donnent l'apparence d'un château fort. Son portail est orné de belles sculptures gothiques. La flèche qui s'élevait sur l'édifice, fut détruite en 1574. Des auteurs supposent que cette église fut bâtie par les Templiers et qu'une autre église paroissiale, depuis longtemps détruite, s'élevait au milieu de la ville[2].

Une maquette (permettant de bien se représenter toutes les tours, tourelles et échauguettes) est exposée à l'intérieur de l'édifice lui-même.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église est située sur la commune de Montcornet, dans le département de l'Aisne.

Historique[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution, le patronage de la cure (possibilité de présenter à l'évêque, pour qu'il l'ordonne, le desservant d'une église) de Montcornet, appartenait au chapitre de Saint-Laurent de Rozoy. Les gros décimateurs étaient ledit chapitre pour deux tiers à la condition de donner quatre gerbes sur vingt-sept qu'il recevait, au chapelain de la chapelle Sainte-Marguerite de Montcornet, et le curé de la paroisse pour l'autre tiers. En 1768, la cure valait 525 livres ; elle possédait des immeubles. Tous les biens de l'église et ceux de ses diverses chapelles furent vendus comme biens nationaux, à la Révolution[3].

Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1911[1].

Les 4 et , les tuyaux de l’orgue sont démontés, fondus et transformés en lingots. Les bancs sont démontés et sciés pour faire de la place pour les centaines de blessés et prisonniers français.

Du 18 au , quatre cloches de l’église sont démontées et brisées à coup de masse par des prisonniers russes et envoyées en Allemagne pour y être fondues. La cinquième est restée jusqu’au , date à laquelle elle est tombée sur le sol détrempé sans se briser. Elle fut conservée dans un bâtiment de la rue Neuve où les Allemands entassaient des métaux de toutes sortes. Cette cloche fut remontée à la fin de la guerre par des prisonniers allemands.

Les 6 et , les militaires allemands enlèvent les lustres, la grande couronne accrochée au plafond, les candélabres, les plats à quêter et les tuyaux de cuivre.

En , les autorités allemandes font replacer une cloche de l’église par une nouvelle en tôle.

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Église », notice no PA00115822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. État religieux ancien & moderne des pays qui forment aujourd'hui le diocèse de Soissons par l'Abbé Joseph Ledouble, 1880.
  3. Isidore-Philoximène Mien-Péon, Le Canton de Rozoy-sur-Serre : histoire, géographie, biographie, statistique, Saint-Quentin, Jules Moureau, , 519 p. (lire en ligne)