Église Saint-Folquin d'Esquelbecq
église Saint-Folquin | |
Église Saint-Folquin (Xe-XVIIe). | |
Présentation | |
---|---|
Nom local | église Saint-Folquin |
Culte | catholique |
Type | Église |
Protection | Inscrit MH (1945) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Ville | Esquelbecq |
Coordonnées | 50° 53′ 10″ nord, 2° 25′ 53″ est |
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L'église Saint-Folquinest une église de la ville d'Esquelbecq, située place Alphonse Bergerot.
Datant des Xe et XVIe siècles, elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1945[1]. Elle subit un incendie en 1976 et est reconstruite en 1978.
Historique[modifier | modifier le code]
L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Le en fin d'après midi, elle subit un incendie le jour du dimanche des Rameaux[2].
-
Porche de l'église Saint-Folquin (Xe-XVIIe). -
Clocher de l'église Saint- Folquin (Xe-XVIIe).
Description[modifier | modifier le code]
- Les vestiges des pierres tombales datées de 1522
- Le clocher comporte 23 cloches.
- Les fonts baptismaux en marbre noir avec couvercle en laiton sont inscrits à l’Inventaire Départemental des Antiquités et Objets d’Art non classés par l’État [3]
- L'église comprend des fragments du mobilier liturgique carbonisé et sauvé des flammes de l'incendie en 1976, et statues exposés dans l"église :
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Vestiges des pierres tombales datées de 1522. -
Vestiges des statues carbonisées dans l'incendie de 1976. -
L'ange. -
Buste de saint Folquin. -
La Dame.
Reliques[modifier | modifier le code]
Dédiée à saint Folquin de Thérouanne, elle en conservait plusieurs reliques. Ainsi était conservée jusqu'en 1793 une de ses étoles, que l'on transportait au domicile des personnes en cours d'accouchement et placée à leurs côtés. Emportée à l'étranger pendant la Révolution, on ne sait ce qu'il en advint[4]. En 1618, la châsse de Folquin à Saint-Omer fut ouverte à la demande de Philippe Levasseur de Guernonval, baron d'Esquelbecq, dans le but d'en prélever quelques os pour doter l'église d'Esquelbecq, placée sous l'invocation du saint, reconstruite après les pillages et dévastations liées à la furie iconoclaste. Les ossements en question furent remis aux fils de Philippe de Guernonval, un religieux de Saint-Bertin, Guillaume de Whitte présent à la cérémonie écrivit une vie de saint Folquin qu'il dédia au seigneur d'Esquelbecq[5]. Les reliques arrivèrent à Esquelbecq le . Lors de la Révolution, le curé constitutionnel Antoine Devulder cacha les reliques de saint Folquin pour éviter leur destruction. Seule sa servante fut mise dans le secret. Les reliques se trouvaient toujours dans l'église jusqu'en 2013, date à laquelle elles disparurent.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Esquelbecq » (voir la liste des auteurs).
- « Église Saint-Folquin », notice no PA00107518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « - Esquelbecq: un ouvrage «cousu main» sur le mystère de l’incendie de l’église en 1976 », sur La Voix du Nord (consulté le )
- Palissy:PM59007997
- M Bergerot op. cit. pages 106-107
- M. Bergerot op. cit. page 116
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Édifice religieux du Xe siècle en France
- Édifice religieux du XVIe siècle en France
- Église incendiée au XXe siècle
- Incendie en 1976
- Église reconstruite au XXe siècle
- Édifice religieux du XXe siècle dans les Hauts-de-France
- Édifice religieux commencé en 1978
- Édifice religieux achevé en 1978
- Église catholique dans les Hauts-de-France
- Église dédiée à saint Folquin
- Église monument historique dans le département du Nord
- Monument historique inscrit en 1945
- Esquelbecq
- Édifice religieux en Flandre française