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'''Kamel Jendoubi''' ({{lang-ar|كمال الجندوبي}}), né le [[8 août]] [[1952]] à [[Tunis]], est un militant des [[Droits de l'homme|droits de l’homme]] et [[Personnalité politique|homme politique]] [[tunisie]]n.
'''Kamel Jendoubi''' ({{lang-ar|كمال الجندوبي}}), né le [[8 août]] [[1952]] à [[Tunis]], est un militant des [[Droits de l'homme|droits de l’homme]] et [[Personnalité politique|homme]]

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== Biographie ==
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Le [[5 décembre]] [[2017]], il est désigné, par le [[Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme]] à la tête d’un groupe d’experts internationaux et régionaux pour enquêter sur les violations des droits de l'homme au [[Yémen]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Kamel Jendoubi nommé président d'un groupe d'experts sur le Yémen par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme|url=http://www.huffpostmaghreb.com/2017/12/05/kamel-jendoubi-yemen-onu_n_18731190.html|site=huffpostmaghreb.com|date=5 décembre 2017|consulté le=5 décembre 2017}}</ref>.
Le [[5 décembre]] [[2017]], il est désigné, par le [[Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme]] à la tête d’un groupe d’experts internationaux et régionaux pour enquêter sur les violations des droits de l'homme au [[Yémen]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Kamel Jendoubi nommé président d'un groupe d'experts sur le Yémen par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme|url=http://www.huffpostmaghreb.com/2017/12/05/kamel-jendoubi-yemen-onu_n_18731190.html|site=huffpostmaghreb.com|date=5 décembre 2017|consulté le=5 décembre 2017}}</ref>.

== Controverses ==

=== Polémiques académiques ===
D'après le militant tunisien Salem Ben Ammar, Kamel Jendoubi a menti au sujet de l'obtention de diplômes de l'IAE et de la Sorbonne<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Ammar|prénom1=Salem Ben|titre=Tunisie : Kamel Jendoubi : CV tronqué, scrutin truqué !|url=https://salembenammar.wordpress.com/2015/02/02/tunisie-kamel-jendoubi-cv-tronque-scrutin-truque/|site=Salem Ben Ammar|date=2015-02-02|consulté le=2019-01-11}}</ref><ref>{{Lien web|titre=Kamel Jendoubi, un homme qui se veut plus gros que la grenouille|url=https://www.turess.com/fr/lexpert/200740|site=Turess|consulté le=2019-01-11}}</ref>.

Kamel Jendoubi s'inscrit à l'université de Tunis à la fin des années 1960 afin d'y poursuivre des études en physique-chimie<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|titre=Qui est Kamel Jendoubi, Ministre délégué chargé des Relations avec la Société civile?|url=http://www.leaders.com.tn/article/16121-kamel-jendoubi|site=Leaders|consulté le=2019-01-11}}</ref>. Un an plus tard, en 1971, il déménage à Paris, et ayant échoué à s'inscrire en école de médecine, poursuit des études de pharmacie<ref>{{Article|langue=fr|titre=Kamel Jendoubi, le garant des premières élections du printemps arabe|périodique=Le Monde.fr|date=2011-10-15|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/tunisie/article/2011/10/15/kamel-jendoubi-le-garant-des-premieres-elections-du-printemps-arabe_1588008_1466522.html|consulté le=2019-01-11}}</ref>. Durant cette période, il fait la connaissance de nombreux immigrés tunisiens et choisit de délaisser ses études au profit du militantisme<ref name=":1" />.

En 1979, Kamel Jendoubi, après un court retour en Tunisie, revient en France afin de reprendre des études, en mathématiques cette fois-ci , avant de se réorienter une nouvelle fois, et d'intégrer l'IAE de Paris, d'abord, et la Sorbonne ensuite<ref name=":1" />.

=== Liens avec la mouvance Islamiste ===
Kamel Jendoubi a longtemps promu « la nécessité d'intégrer progressivement les islamistes dans le jeu politique » tunisien<ref>{{Article|langue=fr|titre=Kamel Jendoubi, le garant des premières élections du printemps arabe|périodique=Le Monde.fr|date=2011-10-15|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/tunisie/article/2011/10/15/kamel-jendoubi-le-garant-des-premieres-elections-du-printemps-arabe_1588008_1466522.html|consulté le=2019-01-11}}</ref><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Qui est Kamel Jendoubi ministre des Relations avec les Instances Constitutionnelles, la Société Civile et les Droits de l’Homme?|url=http://www.leaders.com.tn/article/18831-qui-est-kamel-jendoubi-ministre-des-relations-avec-les-instances-constitutionnelles-la-societe-civile-et-les-droits-de-l-homme|site=Leaders|consulté le=2019-01-11}}</ref>. Il a également été accusé d'être derrière la victoire de [[Ennahdha]] aux élections de 2011<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Ammar|prénom1=Salem Ben|titre=Kamel Jendoubi, le traître qui a livré la Tunisie à Ghannouchi|url=https://www.tunisie-secret.com/Kamel-Jendoubi-le-traitre-qui-a-livre-la-Tunisie-a-Ghannouchi_a417.html|site=Tunisie Secret|consulté le=2019-01-11}}</ref>.


== Distinctions ==
== Distinctions ==

Version du 11 janvier 2019 à 16:29

Kamel Jendoubi
Illustration.
Kamel Jendoubi lors d'une conférence de presse de l’Isie
Fonctions
Ministre tunisien auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile et des Droits de l'homme[1]

(1 an, 6 mois et 21 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Premier ministre Habib Essid
Gouvernement Essid
Prédécesseur Poste créé
Successeur Mehdi Ben Gharbia
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Tunis, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Indépendant
Diplômé de Institut d'administration des entreprises
Université Paris II

Kamel Jendoubi (arabe : كمال الجندوبي), né le 8 août 1952 à Tunis, est un militant des droits de l’homme et homme

politique tunisien.

Biographie

Jendoubi est titulaire d’un diplôme de l’IAE de Paris et d’un diplôme d'études approfondies de l’Université Panthéon-Assas[2].

Il est membre et président de plusieurs associations de défense des droits de l’homme, notamment le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme depuis 2003[3].

En 2011, il est élu par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique comme président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections chargée de l’organisation de l’élection d’une assemblée constituante[4].

En octobre 2012, Kamel Jendoubi est à nouveau chargé de l’organisation d’élections en 2013[5], à la suite d'un accord de la troïka sur le futur régime politique[6]. Toutefois, le scrutin est repoussé et Chafik Sarsar, enseignant universitaire en droit constitutionnel, est finalement élu président de la nouvelle Instance supérieure indépendante pour les élections[7].

Le 23 janvier 2015, il est nommé au poste de ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile dans le gouvernement de Habib Essid[8]. Le 6 janvier 2016, il prend aussi en charge les Droits de l'homme[9].

Le 5 décembre 2017, il est désigné, par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme à la tête d’un groupe d’experts internationaux et régionaux pour enquêter sur les violations des droits de l'homme au Yémen[10].

Controverses

Polémiques académiques

D'après le militant tunisien Salem Ben Ammar, Kamel Jendoubi a menti au sujet de l'obtention de diplômes de l'IAE et de la Sorbonne[11][12].

Kamel Jendoubi s'inscrit à l'université de Tunis à la fin des années 1960 afin d'y poursuivre des études en physique-chimie[13]. Un an plus tard, en 1971, il déménage à Paris, et ayant échoué à s'inscrire en école de médecine, poursuit des études de pharmacie[14]. Durant cette période, il fait la connaissance de nombreux immigrés tunisiens et choisit de délaisser ses études au profit du militantisme[13].

En 1979, Kamel Jendoubi, après un court retour en Tunisie, revient en France afin de reprendre des études, en mathématiques cette fois-ci , avant de se réorienter une nouvelle fois, et d'intégrer l'IAE de Paris, d'abord, et la Sorbonne ensuite[13].

Liens avec la mouvance Islamiste

Kamel Jendoubi a longtemps promu « la nécessité d'intégrer progressivement les islamistes dans le jeu politique » tunisien[15][16]. Il a également été accusé d'être derrière la victoire de Ennahdha aux élections de 2011[17].

Distinctions

  • Commandeur de l’Ordre tunisien de la République (2011)[18] ;
  • Prix Hermès pour la promotion de la liberté d'expression et de l'échange des informations en Méditerranée (2016)[19].

Publications

  • Que vive la République ! Tunisie (1957-2017) [sous la dir. de], éd. Alif, Tunis, 2018[20]

Notes et références

  1. Ministre tunisien auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile jusqu'au 12 janvier 2015
  2. « Biographie de Kamel Jendoubi, ministre chargé des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Organisations des droits de l’homme », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
  3. « Qui est Kamel Jendoubi ministre des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Droits de l’homme ? », sur leaders.com.tn, (consulté le )
  4. Sadok Sayedi, « Membres du Conseil de l’instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique », sur tunisienumerique.com, (consulté le )
  5. « Tunisie : élections en été 2013 », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  6. « Tunisie : accord de la coalition au pouvoir sur le futur régime politique », sur lemonde.fr, (consulté le )
  7. « Chafik Sarsar, officiellement, nouveau président de l’ISIE », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
  8. « Tunisie : le Premier ministre désigné présente son gouvernement », sur lepoint.fr, (consulté le )
  9. « Tunisie : liste complète des ministres du nouveau gouvernement Essid », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le )
  10. « Kamel Jendoubi nommé président d'un groupe d'experts sur le Yémen par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le )
  11. Salem Ben Ammar, « Tunisie : Kamel Jendoubi : CV tronqué, scrutin truqué ! », sur Salem Ben Ammar, (consulté le )
  12. « Kamel Jendoubi, un homme qui se veut plus gros que la grenouille », sur Turess (consulté le )
  13. a b et c « Qui est Kamel Jendoubi, Ministre délégué chargé des Relations avec la Société civile? », sur Leaders (consulté le )
  14. « Kamel Jendoubi, le garant des premières élections du printemps arabe », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Kamel Jendoubi, le garant des premières élections du printemps arabe », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Qui est Kamel Jendoubi ministre des Relations avec les Instances Constitutionnelles, la Société Civile et les Droits de l’Homme? », sur Leaders (consulté le )
  17. Salem Ben Ammar, « Kamel Jendoubi, le traître qui a livré la Tunisie à Ghannouchi », sur Tunisie Secret (consulté le )
  18. « Des personnalités décorées par le président de la République par intérim », sur leaders.com.tn, (consulté le )
  19. « Kamel Jendoubi, lauréat du Prix Hermès de la liberté d'expression », sur kapitalis.com, (consulté le )
  20. « 60 ans après, la République tunisienne remise en débat », sur leaders.com.tn, (consulté le )

Voir aussi