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Dame {{japonais|'''Sei Shōnagon'''|清少納言||~[[965]]-10??}} est une femme de lettres [[japon]]aise qui a écrit vers l'an [[1000]] ce qui est considéré comme une des œuvres majeures de la [[littérature japonaise]] et mondiale et parfois comme la première forme [[roman (littérature)|romancée]].
Dame {{japonais|'''Sei Shōnagon'''|清少納言}} est une femme de lettres [[japon]]aise, auteur des ''[[Notes de chevet]]'', l'un des deux chefs-d'œuvre de la littérature japonaise de l'[[époque Heian]] ({{sp|IX|e|-|XII|e|s}}).


==Vie==
Sei Shōnagon est un [[nom nyōbō]]. ''Sei'' (清) vient du nom de [[clan Kiyowara]] (清原) et ''Shōnagon'' était le titre d'un poste gouvernemental. Son vrai nom demeure inconnu, même si Nagiko Kiyowara est un nom possible. En tant que fille de [[Kiyowara no Motosuke]], elle appartient à la cour de l'[[empereur du Japon|empereur]] [[Ichijō (empereur)|Ichijō]] et elle devient en [[991]] dame de compagnie de l'impératrice Teishi.
Sei Shōnagon est née vers 965 dans le clan [[clan Kiyohara]]<ref name=EU>Source: ''[http://www.universalis.fr/encyclopedie/sei-shonagon/ Sei-Shonagon]'', article de [[René Sieffert]] sur le site de l'[[Encyclopaedia Universalis]].</ref>. On ne connait pas avec certitude son nom de naissance, qui est peut-être Kiyohara Nagiko. ''Sei Shōnigon'' est son [[nom nyōbō]]: ''Sei'' (清) est le premier élément du nom de son clan ('''清'''原), et ''shōnagon'' était le titre d'un poste gouvernemental.


Fille de [[Kiyohara no Motosuke]], elle appartient à la cour de l'[[empereur du Japon|empereur]] [[Ichijō (empereur)|Ichijō]] et elle devient en [[991]] dame de compagnie de l'impératrice Fujiwara no Teishi/Sadako (藤原定子). Après la mort en couches de celle-ci en [[1001]], elle quitte la cour impériale. On ne sait rien de certain de sa vie ultérieure. Elle meurt après [[1013]]<ref name=EU/>.
Son œuvre majeure s'intitule ''[[Notes de chevet]]'' (''Makura no sōshi''), un texte inclassable, annonçant, dans la littérature « moderne », le [[fragment]]. C'est une collection de listes, de poésies, de complaintes et d'observations glanées tout au long de son séjour à la cour durant l'[[Époque de Heian]]. Dans le ''Makura no sōshi'', Sei Shōnagon inaugure un genre nouveau, une sorte de journal qui mélange anecdotes et réflexions où l'auteur donne libre cours à son esprit. Après la mort en couches de l'impératrice Sadako ([[1000]]), nous n'avons aucun détail sur sa vie, mais on estime que ses ''Notes de chevet'' ont été achevées entre [[1001]] et [[1010]].

==Œuvre==
{{Article détaillé|Notes de chevet}}
Son œuvre ''Makura no sōshi'' est une collection de listes, de poésies, de complaintes, d'anecdotes, de réflexions et d'observations glanées tout au long de son séjour à la cour. Sei Shōnagon laisse libre cours à son esprit dans ce texte inclassable, qui préfigure le [[fragment]] de la littérature contemporaine.

On estime que les ''Notes de chevet'' ont été achevées entre [[1001]] et [[1010]].

''Makura no sōshi'' et ''[[le Dit du Genji]]'' (''Genji monogatari''), de sa contemporaine [[Murasaki Shikibu]], les deux grands chefs-d’œuvre de leur époque, sont souvent considérés comme des sommets de la littérature mondiale.


Elle est également connue pour sa rivalité avec sa contemporaine [[Murasaki Shikibu]], auteure du ''[[le Dit du Genji|Dit du Genji]]''. Son ''Makura no sōshi'' (''Notes de chevet'') constitue avec ''le Dit du Genji'' (''Genji monogatari'') l'un des chefs-d'œuvre de la littérature de l'[[époque Heian]] ([[IXe siècle|IXe]]-{{XIIe siècle}}s).


== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references/>
{{Traduction/Référence|en|Sei Shōnagon|type=note}}


==Liens externes==
==Liens externes==
* [http://www.universalis.fr/encyclopedie/sei-shonagon/ Sei-Shonagon], article de [[René Sieffert]] sur le site de l'[[Encyclopaedia Universalis]]

* [http://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Sei_Shonagon/176944 Sei Shonagon] sur le site de l'[[Encyclopédie Larousse]] en ligne
* [http://www.castalie.fr/article-1733537.html Les listes de Sei Shōnagon], sur [http://www.castalie.fr castalie.fr, Petite bibliothèque de curiosités]


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Version du 3 février 2012 à 20:08

Sei Shonagon

Dame Sei Shōnagon (清少納言?) est une femme de lettres japonaise, auteur des Notes de chevet, l'un des deux chefs-d'œuvre de la littérature japonaise de l'époque Heian (IXe – XIIe siècles).

Vie

Sei Shōnagon est née vers 965 dans le clan clan Kiyohara[1]. On ne connait pas avec certitude son nom de naissance, qui est peut-être Kiyohara Nagiko. Sei Shōnigon est son nom nyōbō: Sei (清) est le premier élément du nom de son clan (原), et shōnagon était le titre d'un poste gouvernemental.

Fille de Kiyohara no Motosuke, elle appartient à la cour de l'empereur Ichijō et elle devient en 991 dame de compagnie de l'impératrice Fujiwara no Teishi/Sadako (藤原定子). Après la mort en couches de celle-ci en 1001, elle quitte la cour impériale. On ne sait rien de certain de sa vie ultérieure. Elle meurt après 1013[1].

Œuvre

Son œuvre Makura no sōshi est une collection de listes, de poésies, de complaintes, d'anecdotes, de réflexions et d'observations glanées tout au long de son séjour à la cour. Sei Shōnagon laisse libre cours à son esprit dans ce texte inclassable, qui préfigure le fragment de la littérature contemporaine.

On estime que les Notes de chevet ont été achevées entre 1001 et 1010.

Makura no sōshi et le Dit du Genji (Genji monogatari), de sa contemporaine Murasaki Shikibu, les deux grands chefs-d’œuvre de leur époque, sont souvent considérés comme des sommets de la littérature mondiale.


Notes et références

  1. a et b Source: Sei-Shonagon, article de René Sieffert sur le site de l'Encyclopaedia Universalis.

Liens externes

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