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* [http://arplastix.polytechnique.org/artistes/louis_leprince-ringuet/ Rétrospective des peintures] de Louis Leprince-Ringuet
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* [http://www.ina.fr/sciences-et-techniques/maths-physique-chimie/dossier/1999/louis-leprince-ringuet.20090331.fr.html Louis Leprince-Ringuet - Portrait vidéo] sur ina.fr
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Version du 28 septembre 2011 à 07:41

Louis Leprince-Ringuet, né le à Alès et mort le à Paris, est un physicien, ingénieur en télécommunications, historien des sciences et essayiste français.

Biographie

Louis Leprince-Ringuet, fils de Félix Leprince-Ringuet, directeur de l'Ecole des Mines, et petit-fils de René Stourm, de l'Institut, a été élève à l'École polytechnique (Promotion X1920N, année d'entrée), puis à Supélec de 1920 à 1923, puis à Télécom Paris (promotion 1925, année de sortie)[1], avant de devenir ingénieur au Service des câbles sous-marins. En 1929, il travaille avec le physicien Maurice de Broglie au laboratoire de physique des rayons X. C'est grâce à ce dernier, qu'il qualifiera plus tard de « père spirituel », qu'il commence à travailler sur ce qui deviendra sa spécialité, la physique nucléaire.

Il enseigne la physique à l'École polytechnique de 1936 à 1969 (succédant à Charles Fabry) et au Collège de France de 1959 à 1972. À partir de 1949, il est membre de l'Académie des sciences. Il obtient de nombreux titres de reconnaissance par ses pairs tels que plusieurs prix de l'Académie des sciences et de la Société française de physique (Prix Félix Robin 1942). Il se définit lui-même comme physicien expérimentateur et accorde une grande importance à l'expérimentation. En 1958, il obtient la nomination d'un 3e professeur de physique à Polytechnique Bernard Gregory.

Auteur de plusieurs livres et lauréat du prix littéraire Ève Delacroix en 1958, il est élu membre de l'Académie française en 1966.

Son engagement en faveur de l'Europe l'amène à être président de l'Organisation française du Mouvement européen de 1974 à 1990.

Il a été président des Jeunesses musicales de France de 1970 à 1983.

On peut aussi citer ses passions pour deux autres domaines où son talent était reconnu : la peinture (il a été président-fondateur de Arplastix) et le tennis.

Catholique pratiquant, il a beaucoup réfléchi aux relations entre la science et la religion. Dès 1949, il est président de l'Union catholique des scientifiques français. En 1961, il entre à l'Académie pontificale des sciences.

Il a reçu de grandes distinctions civiles telles que Grand officier de la Légion d'honneur, Grand-Croix de l'ordre national du Mérite, Commandeur des Palmes académiques.

Il est décédé le 23 décembre 2000 à Paris à l'âge de 99 ans.

Son nom a été donné à un collège à La Fare les Oliviers (13580) et également à Genas (69740). Le Laboratoire Leprince-Ringuet qu'il a fondé en 1936 a également été nommé après lui en 2002, étant auparavant connu sous le nom de Laboratoire de Physique Nucléaire des Hautes Energies (LPNHE-X).

Travaux à l'Académie

Lors de la première séance du dictionnaire de l'Académie française à laquelle Louis Leprince-Ringuet a assisté, il a été discuté du mot croque-monsieur. La définition retenue a été : « Mets composé de deux tranches de pain de mie entre lesquelles on a placé du jambon recouvert de fromage et que l'on passe au four ». De retour chez lui, Madame Leprince-Ringuet lui fit remarquer que c'était bien la preuve que cette assemblée était uniquement masculine, puisque, comme toutes les femmes le savent, un croque-monsieur ne se cuit pas au four, mais au moyen d'un ustensile ménager spécifique. À la session suivante, Louis Leprince-Ringuet montra cet ustensile à ses collègues. Malgré cette démonstration amusante, la définition est restée inchangée.

Ouvrages

  • 1933 : Les Transmutations artificielles (Hermann)
  • 1937 : Cours de physique de l'École polytechnique (avec révisions annuelles) (École polytechnique)
  • 1949 : Les Rayons cosmiques, les Mésons (Albin Michel)
  • 1952 : Les Inventeurs célèbres (en collaboration avec son père, Félix Leprince-Ringuet) (Editio)
  • 1956 : Des Atomes et des hommes (Fayard)
  • 1957 : Les Grandes Découvertes du XXe siècle (en collaboration) (Larousse)
  • 1959 : Cours de physique nucléaire au Collège de France (cours publié chaque année par le laboratoire du Collège de France)
  • 1963 : Collection de vulgarisation « Le Bilan de la Science » (direction de cette collection)
  • 1965 : La Science contemporaine. Les Sciences physiques et leurs applications (en collaboration, 2 tomes) (Larousse)
  • 1973 : Science et Bonheur des hommes (Flammarion)
  • 1978 : Le Grand Merdier ou l'espoir pour demain ? (Flammarion)
  • 1981 : La Potion magique (Flammarion)
  • 1982 : L'Aventure de l'électricité (Flammarion)
  • 1985 : Les Pieds dans le plat (Flammarion)
  • 1991 : Noces de diamant avec l'atome (Flammarion)
  • 1996 : Foi de physicien (Bayard)

Notes et références

  1. Annuaire des anciens élèves de l'ENST.

Liens externes


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