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« Kofi Yamgnane » : différence entre les versions

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* [http://www.fondation-integration.org/ Site de la ''Fondation pour l'Intégration Républicaine'', dont il est président]
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* [http://www.lapalabre.over-blog.com/ ''Blog de La Palabre'', Les Amis de Kofi Yamgnane]
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* [http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/video/Region00540/un-togoad-anvet-da-vaer-e-sant-kouled-un-togolais-elu-maire-a-saint-coulitz L'Ouest en mémoire (Ina) - Un Togolais élu maire à Saint Coulitz]
* [http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/video/Region00172/kofi-yamgnane-secretaire-d-etat-aux-affaires-sociales-et-a-l-integration L'Ouest en mémoire (Ina) - Kofi Yamgnane, Secrétaire d'état aux affaires sociales et à l'intégration]


=== Notes et références ===
=== Notes et références ===

Version du 28 juillet 2010 à 10:23

Modèle:Infobox parlementaire français Kofi Yamgnane est un homme politique franco-togolais, né le à Bassar (Togo). Il a été Secrétaire d'État chargé de l'intégration auprès du ministre des affaires sociales et de l'intégration de 1991 à 1993 et député socialiste du Finistère lors de la XIe législature de 1997 à 2002. Il présenta sa candidature à l'élection présidentielle togolaise de 2010[1] mais celle-ci fut rejetée par la cour constitutionnelle[2] en raison d'un doute sur son identité car ses documents d'état civil mentionnaient deux dates de naissance différentes[3].

Biographie

Vie personnelle et parcours professionnel

Kofi Yamgnane est né à Bassar, au Togo. Enfant doué, un père missionnaire le repère[1]. Il part faire ses classes préparatoires en Bretagne[1]. Il obtient une licence en mathématiques en 1969 à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest[4]. En 1973, il devient ingénieur à la direction départementale de l'équipement (DDE) de Quimper, il intègre l'école des mines de Nancy de 1979 à 1981.

Il obtient la nationalité française en 1975 et possède alors la double nationalité et est marié avec Anne-Marie, une Bretonne professeur de mathématiques. Il a deux enfants[1].

Carrière politique

En France

En 1983, à l'âge de 37 ans, il est élu, avec le meilleur score conseiller municipal à Saint-Coulitz. Il restera dans l'opposition faute de majorité. Il adhère au Parti socialiste et commence une carrière politique locale en Bretagne à Saint-Coulitz.

En 1989, Il est élu maire de Saint-Coulitz. Cette année-là, la France fête les 200 ans de sa Révolution, elle est en quête de symboles, Kofi devient celui de « l’intégration réussie », élu par une population 100% blanche (excepté Koffi Yamgnane lui-même).

En 1990, il est désigné Breton de l'année par Armor Magazine et l'année suivante , il est nommé secrétaire d'État dans le gouvernement Édith Cresson, puis en 1992 dans le gouvernement Bérégovoy. Au PS, après avoir été membre du Cerés, il rejoint le courant animé par Laurent Fabius et devient vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR). En 1993, il entre au Conseil national du Parti socialiste.

Entre 1992 et 1997, il est conseiller régional de Bretagne. En 1994, il devient conseiller général du Finistère puis en 1997, il est élu député, siège qu'il ne retrouve pas en 2002. En 2001, il est réélu Conseiller Général du Finistère et devient Vice Président de l’Assemblée Départementale, en charge des politiques de l’eau.

En octobre 2007, il annonce ne pas se représenter au terme de son mandat de conseiller général et pose sa candidature pour conduire une liste pour les élections sénatoriales dans le Finistère[5].

Le , Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, annonce la création d'une commission chargée de réfléchir sur les questions constitutionnelles posées par la politique des quotas d'immigrés et dont Kofi Yamgnane serait membre.

Son rôle au Togo

De 1991 à 2000, Kofi Yamgnane effectue plusieurs missions de conciliation auprès du pouvoir togolais.

En 2003, la crise togolaise atteint le seuil de l’intolérable avec la manipulation de la Constitution de 1992, dont l’objectif était de faire de Gnassingbé Eyadema un président à vie, il réagit vivement et se brouille définitivement avec ce dernier. Il est alors déclaré « persona non grata » dans son propre pays, où il ne reviendra qu’en 2008. Depuis, il y réside comme tout citoyen.

En 2005, après le décès du président Gnassingbé Eyadema , il déclare vouloir se porter candidat à l'élection présidentielle le 3 mars, il annonce sa candidature à l’élection présidentielle du Togo, pour finalement se retirer de la course à la fin du mois de mars en raison de la législation électorale de ce pays. Il soutient ensuite le candidat unique de l'opposition et dénonce les truquages des élections du 24 avril 2005, appelant la communauté internationale «à refuser toute reconnaissance du régime illégitime installé à Lomé» : «Le coup d’Etat perpétré le 5 février 2005 au Togo à la suite de la mort du président Gnassingbé Eyadéma a trouvé son habillage légal dans la mascarade électorale du 24 avril dernier»[6]. Il a tenu de mai 2005 à février 2008 un blog, « Sursaut Togo ! », uniquement consacré à la politique togolaise[7]

En 2009, il a annonce officiellement sa candidature à l'élection togolaise de 2010. Il fait campagne dans le pays malgré le manque de moyens et les difficultés créées par le régime en place (interdiction de tenir des meetings, pas d'accès aux chaines de télévision, obligation de renoncer à sa nationalité française, etc.)[1].

Décorations et distinctions

Mandats et fonctions

Président d'honneur d'une association humanitaire, humaniste et culturelle qu'il a créée en 1992 : La Palabre.

Annexes

Bibliographie

  • 1993 - Droits, Devoirs et Crocodile, éd. Laffont
  • 1996 - Combattre le Front National, ouvrage collectif, éd. Vinci
  • 2002 - Europe Afrique, nous grandirons ensemble, éd. Laffont

Ouvrages sur Kofi Yamgnane

  • Hervé Quemener, Kofi, histoire d’une intégration, éd. Payot, 1991
  • Ariane Laroux : Portraits Parlés: Entretien et portrait de Kofi Yamgnane, éditions de l'Age d'Homme (2006).

Liens externes

Notes et références

  1. a b c d et e Gérard Davet, « Kofi Yamgnane : objectif Togo », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  2. La candidature de Kofi Yamgnane à la présidentielle rejetée sur le site de France24.
  3. Jean-Luc Padellec, « Kofi Yamgnane. L'histoire des deux dates de naissance », Le Télégramme, 4 février 2010 (article reproduisant l'acte de notoriété tenant lieu de certificat de naissance).
  4. «Kofi Yamgnane candidat à la présidence du Togo», Agence Bretagne Presse, 29 mars 2009
  5. Sénat. Kofi Yamgnane lève le doigt, Le Télégramme, 6 octobre 2007
  6. Olivier Bras, Togo : Le candidat de l’opposition se proclame président, Radio France internationale, 27 avril 2005
  7. ce blog n'est plus en ligne, ses différentes versions sont accessibles via le site webarchive