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« Surcouf (sous-marin) » : différence entre les versions

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==Voir aussi==
==Voir aussi==
*[[Liste des classes de sous-marin français]]
* [[Liste des classes de sous-marin français]]
* [http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/fichebato/fichbato.php?id=472 Plans de bateaux: Notice du SURCOUF 1929]

* [http://pagesperso-orange.fr/sous-marin.france/NN3.htm sous-marin.france]
* [http://www.ahoy.tk-jk.net/macslog/FrenchSubmarineSurcoufthe.html Surcuof and M.B.411]
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Modèle:Infobox navire de guerre

Le Surcouf est un croiseur sous-marin français ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est coulé par accident dans la nuit du 18 au 19 février 1942.

Conception

Le traité de Washington de 1922 a créé des plafonds stricts pour les constructions militaires navales mondiales. Mais aucun accord n'a été trouvé sur les sous-marins. Pour assurer sa sécurité, la France a entrepris la construction d'une vaste flotte sous-marine. Le Surcouf devait être le premier d'une série de trois croiseurs sous-marins mais il n'en a été que l'unique exemplaire.

Son rôle est d'assurer le contact avec les colonies, de chercher et détruire les flottes ennemies en collaboration avec les escadres de surface et de pouvoir mener une guerre de course contre les convois ennemis. Pour ses reconnaissances, le Surcouf transportait un hydravion rangé dans un hangar situé à l'arrière du kiosque. Il était équipé de 12 tubes lance-torpilles et de 2 canons jumeaux de 203 mm, les plus gros canons jamais installés sur un sous-marin. Ces canons pouvaient tirer 600 obus à plus de 27 500 m de distance.

Il transportait également un canot à moteur de 5 mètres pour arraisonner les navires et disposait d'un compartiment pouvant loger 40 prisonniers.

Le Surcouf a rencontré de nombreux problèmes de mises au point. Des problèmes de stabilité l'ont contraint à une refonte à Brest en 1937.

La Seconde Guerre mondiale

Lorsque les troupes allemandes ont envahi la France en mai 1940, le Surcouf se trouvait à Brest après une croisière dans les Antilles et le golfe de Guinée. Pour éviter la capture, le sous-marin appareille et gagne Plymouth. Le , les bâtiments français situés en Grande-Bretagne sont saisis par les Britanniques, lors de l'opération Catapult. La prise du Surcouf fut menée au prix de quatre morts, un Français, l'ingénieur mécanicien Yves Daniel, et trois Britanniques, le commandant du sous-marin Thames, l'officier de renseignement porteur de l'ordre de saisie et un sergent.

Le Surcouf était alors le plus grand sous-marin du monde. Ses canons de 203 mm pouvaient tirer chacun trois obus de 120 kg à la minute, à une distance de 27 km.

Il servit finalement dans les Forces navales françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale. Le , une flotte française libre constituée des corvettes Mimosa, Alysse, Aconit et du sous-marin Surcouf et commandée par l'amiral Muselier rallia Saint-Pierre-et-Miquelon à la France libre.

Le rapport officiel impute la disparition du Surcouf à un simple accident d'éperonage avec le cargo américain, l'US Thomson Lykes, au nord du canal de Panama, peu après son départ des Bermudes le 12 février. Bien plus tard le rapport d'enquête de la commission française, statua de son coté que sa disparition fut la conséquence d'un grenadage amicale, émanent d'un PBY Catalina de patrouille anti-sous-marine chargée de la défense de ces mêmes eau dans la nuit du 18 au 19 février 1942.

Cet "accident" fit 126 victimes. Un monument commémore son souvenir sur la jetée de Cherbourg.

Dans la littérature

Dans le roman de Harutoshi Fukui Shusen no Lorelei, le Surcouf est récupéré par les Allemands, amélioré pour servir de support à l'arme secrète « Lorelei » puis donné aux Japonais.

Voir aussi

Modèle:Marine nationale