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« Énergie au Kenya » : différence entre les versions

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Le secteur de l'énergie au Kenya est caractérisé par une consommation par habitant très faible : environ 0,54 tep/hab en 2016, inférieure de 71 % à la moyenne mondiale, et par l'absence de ressources fossiles, jusqu'à la découverte récente d'un gisement ; le pays importe donc la totalité des hydrocarbures dont il a besoin. Les énergies les plus utilisées sont la biomasse traditionnelle (65 % de la consommation primaire d'énergie), le gaz naturel (16 %) et la géothermie (14 %).

L'électricité représente seulement 4,3 % de la consommation finale d'énergie du pays en 2016, et la consommation d'électricité du pays par habitant atteint seulement 5 % de la moyenne mondiale. La production d'électricité repose à 80 % sur les énergies renouvelables, en particulier la géothermie : le Kenya est en 2016 le 8e producteur d'électricité géothermique avec 5,1 % de la production mondiale ; le pays investit massivement dans le développement de cette ressource, dont le potentiel est considérable ; il envisage d'exporter une partie de sa production. Il développe aussi l'hydroélectricité et l'éolien, et tout récemment le solaire.

Énergie fossile

Le Kenya ne disposait d'aucune ressource fossile jusqu'à la découverte en 2012 d'un gisement de pétrole dans le bassin de Lokichar, au nord du pays. Les réserves étaient estimées en 2016 à un milliard de barils, mais le gisement est situé dans une région reculée, à 850 km du port de Lamu, le site d'exportation le plus vraisemblable[1]. Le Kenya avait négocié avec l'Ouganda, qui a découvert des réserves encore plus importantes sur son territoire, pour la création d'un oléoduc commun afin de partager les investissements, mais l'Ouganda a finalement abandonné ce projet en 2016, préférant exporter son pétrole par le port tanzanien de Tanga, déjà pleinement opérationnel alors que celui de Lamu est en construction ; de plus, l'Ouganda craignait d'éventuelles attaques des islamistes somaliens al-Shabab[2]. Le Kenya prévoit donc de construire seul son oléoduc Lokichar-Lamu (821 km) d'une capacité de 80 000 barils/jour, dont la mise en service est prévue pour 2022 ; d'ici là, un programme pilote d'exportation a été mis en place, le pétrole étant transporté par camion sur 1 000 km jusqu'au port de Mombasa[3].

Le Kenya importe encore la totalité de ses besoins : 4 365 ktep en 2016, dont 2 638 ktep de produits pétroliers, 1 560 ktep de pétrole brut et 165 ktep de charbon[4].

Secteur aval

Le Kenya dispose d'une raffinerie à Mombasa (Kenya Petroleum) ; d'une capacité de 35 000 barils par jour, elle a arrêté ses activités fin 2013. Elle devrait être remise à niveau et relancée dans le cadre du « plan national pour le développement et la commercialisation de pétrole » approuvé par le gouvernement kényan le 11 août 2016[5].

La raffinerie du Kenya a fournit en 2016, à partir du pétrole brut importé, 1 522 ktep de produits pétroliers, soit 43 % de la consommation, qui se répartit en 47 % pour les transports, 19 % pour l'industrie, 18,5 % pour la production d'électricité et 9,5 % pour les usages résidentiels[4].

Consommation d'énergie primaire

La consommation intérieure d'énergie primaire du Kenya s'élevait en 2016 à 25,99 Mtep, dont 65 % de biomasse et déchets, 16 % de gaz naturel, 14 % de géothermie, 3 % de pétrole, 1,3 % de charbon et 1,1 % d'hydroélectricité[4].

La consommation d'énergie primaire par habitant était en 2016 de 0,54 tep/hab, inférieure de 71 % à la moyenne mondiale (1,85 tep/hab) ; la France était à 3,65 tep/hab, les États-Unis à 6,70 tep/hab[6].

Secteur électrique

L'électricité représente 4,3 % de la consommation finale d'énergie du pays en 2016[4].

La consommation d'électricité du pays était de 165 kWh par habitant en 2016, soit seulement 5 % de la moyenne mondiale (3 110 kWh/hab) et 1,3 % de celle des États-Unis (12 825 kWh/hab)[6].

Production d'électricité

Production d'électricité au Kenya par source (GWh)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2015 2016 % 2016 var.
2016/1990
Pétrole 231 7,1 % 2124 53,0 % 2287 30,9 % 1206 2020 20,7 % +774 %
Hydraulique 2477 75,6 % 1325 33,1 % 3427 46,3 % 3787 3341 34,3 % +35 %
Géothermie 326 10,1 % 429 10,7 % 1453 19,7 % 4479 4204 43,1 % +1190 %
Biomasse-déchets 201 6,2 % 128 3,2 % 209 2,8 % 122 123 1,3 % -39 %
Éolien 18 0,2 % 57 63 0,6 % ns
Total énergies renouvelables 3004 92,9 % 1882 47,0 % 5107 69,1 % 8446 7732 79,3 % +157 %
Total 3235 100 % 4006 100 % 7394 100 % 9652 9752 100 % +201 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[7]

Thermique fossile

Le Kenya disposait fin 2018 de onze centrales thermiques d'une puissance totale de 751,5 MW ; la plus puissante, Kipevu 3 (115 MW) à Mombasa, a été mise en service en 2011 par l'entreprise publique KenGen (Kenya Electricity Generating Company), mais la plupart appartiennent à des producteurs indépendants ; elles sont équipées de groupes diesel, brûlant du fioul lourd, sauf deux turbines à gaz brûlant du kérosène. Leur coût de production est deux fois plus cher que celui des centrales géothermiques et quatre fois plus cher que celui des centrales hydroélectriques, mais elles sont indispensables pour assurer la continuité de la fourniture d'électricité lors des périodes de sécheresse et lorsque des centrales géothermiques sont en maintenance ; leur flexibilité est également précieuse pour faire face aux pics et creux de la demande[8].

Le projet de centrale à charbon (1 050 MW) de Lamu, à 21 km au nord de la ville de Lamu, dans le comté du même nom, sur la côte de l'Océan indien, fait l'objet d'une bataille juridique depuis des années. le Tribunal national de l’environnement a invalidé, le 26 juin 2019, le permis environnemental délivré en 2016 au projet de construction ; le développeur du projet, Amu Power, devra reprendre la procédure d’étude d’impact environnemental (EIE) en consultant effectivement les communautés[9],[10].

Hydroélectricité

Les centrales hydroélectriques du Kenya atteignent fin 2018 une puissance installée de 826 MW, au 14e rang en Afrique, et ont produit 2,89 TWh en 2018[11].

La quasi-totalité de ces centrales appartiennent à l'entreprise publique KenGen : neuf centrales de plus de 10 MW et cinq plus petites, totalisant 818 MW en 2019[12].

La majeure partie du parc hydroélectrique du Kenya est constituée du « Seven Forks Scheme » sur le fleuve Tana, qui totalise 540 MW avec cinq centrales, la principale étant la centrale de Gitaru (225 MW)[13], une centrale au fil de l'eau, construite de 1975 à 1978 avec 2 groupes ; le troisième a été ajouté en 1999 ; son débit est régularisé par les réservoirs de Masinga et Kamburu situés à l'amont, qui sont équipés de centrales de 40 MW et 93 MW respectivement. A l'aval, la centrale de Kindaruma (72 MW) date de 1968 et celle de Kiambere (165 MW) a été construite de 1983 à 1988.

La centrale de Turkwel (106 MW), construite de 1986 à 1991 dans le comté de West Pokot près de la frontière ougandaise, turbine les eaux du barrage de Turkwel, aménagement à buts multiples sur la rivière Turkwel.

Le projet de centrale de High Grand Falls (693 MW), sur le fleuve Tana, a été adjugé en octobre 2018 à l'entreprise britannique GBM Engineering Consortium ; le réservoir aura une surface de 165 km2 et un volume de 5,6 milliards de m3 ; il alimentera en eau la ville de Lamu ; son achèvement est prévu en 2032[14].

Géothermie

Ouvriers à la centrale géothermique d'Olkaria au Kenya, 2011.

Le potentiel géothermique du Kenya, lié à la spécificité géologique exceptionnelle de la vallée du Rift, est estimé à près de 10 000 MW[15].

Le Kenya est le 8e producteur d'électricité géothermique avec 5,1 % de la production mondiale[16].

En octobre 2018, la puissance installée géothermique du Kenya s'élevait à 676 MW, soit 4,7 % du total mondial[17].

La première centrale géothermique du Kenya, Olkaria 1, a été construite en 1981 dans la vallée du Rift. Les deux tiers de la capacité installée appartiennent à l'entreprise nationale KenGen, le reste à des producteurs indépendants. La centrale Olkaria 1 de KenGen comprend cinq unités, dont les trois premières (15 MW chacune), mises en service en 1981, 1982 et 1985, seront déclassées en 2019-2020 ; les deux autres, de 70 MW chacune, ont été installées en 2014 ; Olkaria 2 (70 MW) a été inaugurée par KenGen en 2003 ; Olkaria 3 (48 MW en 2000 + 62 MW ajoutés en 2013-14) est la première centrale géothermique privée, exploitée par OrPower4, filiale d'Ormat Technologies ; Olkaria 4 (140 MW), inaugurée en 2014 par KenGen ; Eburru (2,2 MW)), par KenGen en 2012 ; Olkaria wellheads (62 MW) par KenGen en 2012-2016 ; OrPower wellhead 4 (62 MW) par OrPower 4 en 2015[18].

La centrale Olkaria 5 (158 MW), en construction depuis 2017, a été connectée au réseau le 28 juin 2019 ; sa première unité (79 MW) a atteint sa pleine puissance et la seconde sera mise en service fin 2019[19].

Le site du cratère de Menengai, à 180 kilometres au nord-ouest de Nairobi, est en cours de mise en exploitation ; l'entreprise publique Geothermal Development Company (GDC) a foré des puits et vendra la vapeur à des producteurs indépendants ; trois centrales de 35 MW ont été construites : Menengai I, II et III[20] ; le site produit ainsi 105 MW à mi-2019, mais sa puissance installée pourrait à terme atteindre 465 MW[21].

Le projet géothermique privé d’Akiira, en cours de construction, devrait produire 70 MW à son achèvement prévu en 2022[22].

Le projet géothermique de Suswa, développé par l’américain Cyrq Energy dans le comté de Narok, prévoit dans un premier temps, d'installer une capacité de 75 MW en 2021, pour atteindre 330 MW vers 2024[23].

Le projet géothermique de Turkana, dans la vallée de Sugata, au sud du lac Turkana, prévoit une centrale de 70 MW dans un premier temps, puis 140 MW[24].

Éolien

Parc éolien de Ngong Hills, à 35 km au sud-ouest de Nairobi.
Parc éolien du lac Turkana, 2016.

Le parc éolien de Ngong Hills, construit en plusieurs étapes de 1993 à 2015, à 35 km au sud-ouest de Nairobi, a une puissance installée de 25,5 MW ; c'est le premier parc éolien construit en Afrique de l'est[25],[26].

La construction du parc éolien du lac Turkana (310 MW, 365 turbines), le plus grand du Kenya et de l'Afrique, dans le comté de Marsabit, s'est achevée en mars 2017, mais il n'a pas pu être mis en service avant septembre 2018, car Kenya Electricity Transmission Company (Ketraco) n'avait pas achevé la construction de la ligne Loiyangalani-Suswa et a dû payer, de ce fait, une pénalité de 52,5 millions de dollars[27],[28].

La première phase (100 MW) du projet de parc de Meru (400 MW)[29], dans le comté de Meru, devait initialement être achevée en décembre 2017[30], mais a été retardée par des conflits fonciers[31].

Le projet de parc de Kinangop (60,8 MW), dans le comté de Nyandarua[32] a été abandonné en février 2016[33]. La Cour Suprême kényane a suspendu les travaux de construction en mars 2015 sur requête d'un groupe de résidents de Kinangop qui estiment que la construction de cette centrale empiète sur leurs propriétés ; la répression des manifestations contre le projet avait causé un mort, quatre blessés et cinq arrestations le 24 février 2015[34].

Le projet de parc de Lamu (90 MW), près de Mpeketoni dans le comté de Lamu, approuvé par le gouvernement en 2009, a pris plusieurs années de retard du fait de contestations entre concurrents[35].

Le projet de parc de Kipeto (100 MW) dans le comté de Kajiado a franchi en décembre 2018 l'étape de son financement[36].

Solaire

En juin 2018, l’État du Kenya a accordé un contrat de 20 ans à la société privée kényane Kenergy Renewables pour l’achat de 40 MW à cette entreprise. La centrale, d’un coût estimé à 60-70 millions de dollars environ, sera bâtie à Laikipia, dans le nord du Kenya[15].

La centrale solaire photovoltaïque de Garissa (54,5 MW), en construction pour la Rural Electrification Authority (REA) près de la ville de Garissa, devait entrer en service en décembre 2018[37].

La construction de la centrale solaire photovoltaïque d'Alten (40 MW), alias Keesses 1, près de la ville d'Eldoret, capitale du comté d'Uasin Gishu, à l'ouest, a commencé en décembre 2018 et devrait s'achever en 2019. Le constructeur prévoit une deuxième centrale de même taille : Kesses 2[38].

Deux autres centrales de la même taille sont en construction près d'Eldoret par Radiant Energy et Eldosol Energy, avec des financements de la Banque européenne d'investissement[39].

Autres centrales en construction : Rumuruti (40 MW), comté de Laikipia[40], Malindi (52 MW), comté de Kilifi[41] et Kopere (40 MW), comté de Nandi, développé par le français Voltalia[42].

Projet de centrale nucléaire

L'Agence kényane pour l'énergie nucléaire Nuclear Power and Energy Agency (NuPEA) projette d'installer une centrale nucléaire de 1 000 MW d'ici 2027, puis 4 000 MW en 2033, mais le ministre de l'énergie considère que le pays ne devrait se tourner vers l'électricité nucléaire qu'après avoir complètement exploité les autres sources d'énergie. L'Agence annonce en juillet 2019 la signature avec la firme chinoise China National Nuclear Corporation d'un contrat pour une étude de « caractérisation de site » d'une durée de deux ans afin de déterminer le site le mieux adapté. Trois régions sont envisagées : la côte de l'Océan indien, le lac Victoria et le lac Turkana[43].

Réseaux

Grâce au développement de la production géothermique, le gouvernement a passé un accord avec le Rwanda pour commencer à lui fournir de l’énergie géothermique à partir de 2020, et envisage des interconnexions pour alimenter d’autres pays de la région tels que la Tanzanie ou l’Ethiopie[21].

Émissions de gaz à effet de serre

Les émissions de CO2 liées à l'énergie au Kenya ont atteint 15,7 Mt en 2016, soit 0,32 tonnes de CO2 par habitant, à peine 7,4 % de la moyenne mondiale : 4,35 t (États-Unis : 14,95 t ; France : 4,38 t)[6].

Références

  1. (en) Kenya may have a lot more oil than it previously thought, Quartz Africa, 11 mai 2016.
  2. (en) Uganda picks Tanzania for oil pipeline, drops Kenya plan, BBC News, 23 avril 2016.
  3. Kenya rules out refinery option for Turkana oil, energysiren, 19 février 2019.
  4. a b c et d (en)Kenya : Balances for 2016, Agence internationale de l'énergie, 21 septembre 2018.
  5. Le Kenya veut démarrer sa production de brut en 2017, Jeune Afrique, 12 août 2016.
  6. a b et c (en) [PDF] Key World Energy Statistics 2018, p. 29-34, Agence internationale de l’énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), 19 septembre 2018.
  7. (en)Kenya : Electricity and Heat for 2016, Agence internationale de l'énergie, 21 septembre 2018.
  8. (en) An inside look into Kenya’s expensive diesel power plants, The Energy Siren, 14 décembre 2018.
  9. Kenya: la justice bloque un projet de centrale à charbon sur l’archipel de Lamu, RFI, 26 juin 2019.
  10. (en) Kenya : un tribunal de l'environnement annule le permis de la centrale à charbon de Lamu, agenceecofin.com, 27 juin 2019.
  11. (en) [PDF] 2019 Hydropower Status Report, p. 100, Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 13 mai 2019.
  12. (en) Hydro, KenGen, 2019.
  13. (en) Gitaru Hydroelectric Power Station, Global Energy Observatory, 30 avril 2010.
  14. (en) British firm to build Kenya’s largest water reservoir, constructionkenya.com, 4 octobre 2018.
  15. a et b Le Kenya mise à plein sur les énergies renouvelables, Banque africaine de développement (AFDB), 10 octobre 2018.
  16. (en)World : Electricity and Heat for 2016, Agence internationale de l’énergie, 21 septembre 2018.
  17. Top 10 Geothermal Countries, october 2018, thinkgeoenergy.com, 28 septembre 2018.
  18. (en) All you need to know about Kenya’s geothermal power plants, The Energy Siren, 17 décembre 2018.
  19. (en) KenGen's latest geothermal plant adds 79 MW to grid, Business Daily Africa, Standard Media, 31 juillet 2019.
  20. (en) Menengai geothermal to save nation Ksh 13 billion, Standard Media, 7 janvier 2015.
  21. a et b Avec le site de Menengaï, le Kenya s’affirme comme le leader africain de la géothermie, Le Monde, 17 juin 2019.
  22. (en) KENYA : AGL va reprendre les forages pour le projet géothermique d’Akiira, 25 janvier 2019.
  23. (en) Kenya : l’américain Cyrq Energy construira une centrale géothermique de 330 MW à Suswa, agenceecofin.com, 30 octobre 2018.
  24. Kenya : la Commission de l’Union africaine octroie 1 million $ à la centrale géothermique de Turkana, agenceecofin.com, 11 novembre 2017.
  25. (en) Wind, KenGen, 2019.
  26. (en) Constructed Ngong wind power plant is to be commissioned in Kenya, constructionreviewonline.com, 12 août 2015.
  27. Au Kenya, le plus grand parc éolien d'Afrique sur orbite, Le Point, 28 juillet 2019.
  28. (en) Lake Turkana Wind Power $52.5m fine pushed to consumers, The East African, 27 octobre 2018.
  29. Kenya : l’Australien Windlab implantera un parc éolien de 400 MW à Meru, agenceecofin.com, 29 août 2016.
  30. (en) KenGen in 400MW wind power farm plan for Meru, Business Daily Africa, 2 juillet 2015.
  31. (en) Kenya: KenGen halts Meru Wind Farm project, esi-africa.com, 10 avril 2017
  32. (en) Kinangop Wind Park Ltd, aiimafrica.com, 2019.
  33. Kenya : la construction du parc éolien de Kinangop a été annulée, bangsbusinesstv.com, 24 février 2016.
  34. Kenya : la construction du parc éolien de Kinangop vient d’être suspendue, agenceecofin.com, 25 mars 2015.
  35. (en) Court gives Belgian firm nod for Sh21bn Lamu wind plant, Business Daily Africa, 25 mai 2019.
  36. (en) Actis closes Kipeto Wind power financing deal, businessdailyafrica, 18 décembre 2018.
  37. (en) Garissa-based 55MW solar farm starts operations in Dec, Business Daily Africa, 22 février 2018.
  38. (en) Kenya, Alten Energias Renovables
  39. (en) Three investors advance 120 MW solar power projects in Kenya, renewablesnow.com, 27 octobre 2018.
  40. (en) Solar firm to sell 40MW from Sh6bn Laikipia unit, Business Daily Africa, 14 juin 2018.
  41. (en) UK injects £52m into solar power plant in Kenya, energylivenews.com, 7 mai 2019.
  42. (en) French firm inks 50MW solar electricity purchase deal, Daily Nation, 27 mai 2018.
  43. (en) Chinese firm to pick Kenya’s first nuclear power plant location, Business Daily Africa, 16 juillet 2019.

Voir aussi

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