Réserve indienne de Pine Ridge
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Superficie |
8 984,31 km2 |
Aire protégée |
Parc national des Badlands (partie nord-ouest (d)) |
Coordonnées |
Population |
19 698 hab. () |
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Densité |
2,2 hab./km2 () |
Statut |
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Fondation |
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GNIS | |
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TGN | |
Site web |
Pine Ridge est une réserve indienne américaine de la tribu des Oglalas située au Dakota du Sud et créée en 1889 lors du démantèlement de la Grande Réserve sioux.
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2015, sa population s'élève à 19 541 habitants, selon l'American Community Survey[1].
Groupe | Pine Ridge | Dakota du Sud | États-Unis |
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Amérindiens | 88,0 | 8,8 | 0,9 |
Blancs | 9,8 | 85,9 | 72,4 |
Métis | 1,8 | 2,1 | 2,9 |
Autres | 0,4 | 3,2 | 23,8 |
Total | 100 | 100 | 100 |
Latino-Américains | 2,1 | 2,7 | 16,7 |
Histoire contemporaine
[modifier | modifier le code]Dans les années 1980-1990, des projets de mines d'uranium et d'un site d'essais nucléaires mené par la compagnie Honeywell ont menacé la communauté. Une femme Oglala, mère de huit enfants, JoAnn Tall a installé son tipi sur le site jusqu'à l'abandon du projet[3].
Difficultés sociales
[modifier | modifier le code]Pine Ridge est la huitième réserve des États-Unis en termes de taille et la plus pauvre. C'est en fait l'un des endroits les plus pauvres du pays[4].
La population de Pine Ridge souffre de problèmes de santé, de diabète dû à la malnutrition (trop de sucreries, pas de produits frais), de dépression, d'alcoolisme (quoique la vente d'alcool soit interdite, la consommation est forte : 85 % des familles sont touchées[5]), de toxicomanie notamment par la « meth »[6].
Le taux de mortalité infantile est 300 % supérieur à la moyenne nationale des États-Unis[7], le taux de suicide des adolescents est 150 % supérieur à la moyenne nationale du pays[7] et le taux de mortalité est très élevé ; l'espérance de vie est une des plus faibles de l'hémisphère ouest : 47 ans pour les hommes et 52 pour les femmes[8]).
Le chômage sur la réserve est de 90 %[7], et 97 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté[7]. Un tiers des familles n'ont pas d'électricité, de téléphone, d'eau courante ou de tout à l'égout[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pine Ridge Indian Reservation » (voir la liste des auteurs).
- (en) « My Tribal Area », sur www.census.gov.
- (en) « Profile of General Population and Housing Characteristics: 2010 », sur factfinder.census.gov.
- « JoAnn Tall », The Goldman Environmental Prize
- (en) « Native American new urbanism : How the poorest county in America created a vision for the future of cities », sur Shareable, (consulté le ).
- https://100r.org/2012/02/gold-mines-in-hell/
- méthamphétamine, https://www.camh.ca/fr/info-sante/index-sur-la-sante-mentale-et-la-dependance/la-m%C3%A9thamph%C3%A9tamine/
- https://friendsofpineridgereservation.org/about-pine-ridge-reservation-and-foprr/statistics-about-pine-ridge-reservation/
- (en) Patrick Strickland, « Life on the Pine Ridge Native American reservation », sur aljazeera.com, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Joseph Stromberg, Lands of the Lakota : Policy, Culture and Land Use on the Pine Ridge Reservation, .
- (en) Akim D. Reinhardt, Welcome to the Oglala Nation : a Documentary Reader in Oglala Lakota Political History, Lincoln, University of Nebraska Press, (ISBN 978-0-8032-8436-4, OCLC 914715232, lire en ligne).