Fondeur de cloches
Forme féminine |
Fondeuse de cloches |
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Autres appellations |
Maître saintier |
ROME (France) |
B1601 |
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Le fondeur de cloches, appelé aussi maître saintier (pour les édifices religieux, tels les églises), a pour métier la fabrication de cloches, en particulier les cloches imposantes placées dans le clocher des églises.
Au-delà de sa technique métallurgique, la valeur professionnelle du fondeur de cloches est de nature musicale puisqu'il s'agit de savoir façonner le métal - le bronze - de manière que le son, ses harmoniques, correspondent à l'attente du client ou de l'auditoire potentiel. Il peut par exemple prendre en compte des facteurs régionaux : le nord de la France demande des sons chauds, l'est de la France demandant des sons plus moelleux, alors que la Bretagne préfère les sons chantants, etc.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Saintier est dérivé de l'ancien français sain, seing et sin (ce mot survit dans le tocsin qui désigne la cloche). Ces mots sont issus du latin signum « signal » (Grégoire de Tours emploie couramment le terme de signum pour nommer cet instrument au VIe siècle) et indiquent la fonction d'appel et de signalisation religieuse et profane de la cloche[1].
En France
[modifier | modifier le code]Aujourd’hui, il ne reste en France qu'une poignée de fonderies de cloches encore en activité[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Claudie Marcel-Dubois, Marie-Marguerite Pichonnet-Andral, L'instrument de musique populaire : usages et symboles, Réunion des Musées nationaux, , p. 24.
- Fiche métier: fondeur de cloches et sonnailles
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Eric Sutter, « Les fondeurs de cloches encore en activité en France », Patrimoine campanaire, no 46, , p. 5-9