William Hoare
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
John Hoare (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Elizabeth Barker (d) |
Enfants |
Mary Hoare (en) Prince Hoare |
Membre de | |
---|---|
Genre artistique |
William Hoare de Bath (c. 1707 – ) est un peintre portraitiste et graveur britannique. De 1740 à 1759, il est une figure des portraitistes de la ville de Bath, remarqué tout particulièrement pour ses pastels. Il est l'un des membres fondateurs de la Royal Academy.
Biographie
Né près de Eye dans le Suffolk, Hoare a reçoit une éducation de gentleman à Faringdon. Doué en dessin, il est envoyé à Londres pour étudier avec Giuseppe Grisoni, qui avait quitté Florence pour Londres en 1715. Lorsque Grisoni retourne en l'Italie en 1728, Hoare le suit à Rome et poursuit ses études sous la direction de Francesco Imperiali. Il est reste à Rome neuf ans, et rentre à Londres vers 1737.
Hoare s'installe à Bath, ville thermale fréquentée par les classes aisées. Il obtient de nombreuses commandes, dont les portraits officiels de personnalités comme Georg Friedrich Haendel, Robert Walpole et William Pitt, 1er Comte de Chatham. Son atelier produit les portraits en série, qui sont aussi déclinés en gravures. Hoare pratique lui-même la gravure et en publie de sa famille et de ses amis, y compris une Miss Hoare (probablement Mary), Christopher Anstey. Ses pastels sont influencés par Rosalba Carriera.
William Hoare est le premier portraitiste à la mode à s'installer à Bath. Il reste le seul jusqu'à l'arrivée de Thomas Gainsborough en 1759. Il est le protégé du puissant Duc de Newcastle et de son entourage. Figurent parmi ses principaux mécènes les Comtes de Pembroke, de Chesterfield, et le Duc de Beaufort. Avec Gainsborough et Joshua Reynolds, il est l'un des membres fondateurs de la Royal Academy[1].
Hoare est étroitement associé au fonctionnement du Royal Mineral Water Hospital de Bath à partir de 1742. Il en est un administrateur[1], ce qui lui permet de fréquenter les visiteurs célèbres et l'aristocratie locale. Chalmers, le décrit comme «un ingénieux et aimable peintre anglais ». Il meurt à Bath le .
Descendance
Son fils, Prince Hoare (le jeune), devient célèbre comme peintre et dramaturge[1]. Sa fille, Mary Hoare (en), est aussi artiste peintre.
Œuvres
-
Portrait de Marie Howard, Duchesse de Norfolk, par William Hoare.
-
Philip Stanhope (4e comte de Chesterfield).
-
William Pitt, 1er Comte de Chatham.
-
Portrait d'une Dame.
-
Philip Yorke, 1er Comte de Hardwicke.
-
Portrait d'Ayuba Suleiman Diallo.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « William Hoare » (voir la liste des auteurs).
Annexes
Bibliographie
- (en) M. Holbrook, « Painters in Bath in the eighteenth century », Apollo, vol. 98, , p. 375–384.
- (en) Evelyn Newby, « The Hoares of Bath », Bath History, vol. 1, , p. 90–127 (ISBN 0-86299-294-X).
- (en) Evelyn Newby, William Hoare of Bath RA, 1707–92, Bath, Victoria Art Gallery, (ISBN 0-86299-897-2).
- (en) « William Hoare (de Bath) », Grove Art Online , Oxford University Press, consulté le 15 août 2007 (abonnement requis).
- (en) Evelyn Newby, « Hoare, William (1707/8–1792) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Bath, Oxford University Press, (lire en ligne).
- (en) Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, Bath (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) William Hoare portraits sur le site de la National Portrait Gallery.
- William Hoare, « A Gentleman in Brown », Tate Online (consulté le ).
- « An eighteenth century consultation », Dr Oliver and Mr Peirce Examining Patients, Medical Heritage of Great Britain (consulté le ).