Wikipédia:Lumière sur/Complot du 20 juillet 1944

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Göring (en uniforme clair) et Bormann (à gauche, de profil en manteau de cuir) visitent la salle de conférence de la Wolfsschanze après l'attentat.
Göring (en uniforme clair) et Bormann (à gauche, de profil en manteau de cuir) visitent la salle de conférence de la Wolfsschanze après l'attentat.

Le complot du 20 juillet 1944 est une tentative d'assassinat visant principalement Adolf Hitler, planifiée par des conjurés civils et militaires souhaitant le renversement du régime nazi afin de pouvoir négocier la fin de la Seconde Guerre mondiale avec les puissances alliées.

La tentative d'assassinat et de putsch, qui fait suite à de nombreux projets antérieurs dont les premiers remontent à 1938, comprend deux étapes étroitement imbriquées : la première phase consiste en l’assassinat d’Adolf Hitler ; la seconde en la prise du pouvoir et la mise en place d’un nouveau régime, en détournant de son objectif un plan d’urgence établi par les nazis — l'opération Walkyrie — prévu pour permettre à l’armée de réprimer une insurrection.

La première phase du complot échoue : la bombe déposée par le colonel Claus von Stauffenberg dans une des salles de la Wolfsschanze explose, mais Hitler n'est que légèrement blessé. L’incertitude sur le sort de Hitler et l’impréparation des conjurés retardent en outre le lancement du coup d'État. Ce retard et l’annonce de la survie de Hitler permettent aux partisans du Führer de faire échouer le coup d'état, qui ne reçoit quasiment aucun soutien ni ne suscite de condamnation de la part de la population civile ou de l'immense majorité des militaires.

L’échec de la conjuration est suivi par une répression particulièrement féroce, menée notamment par le Volksgerichtshof, présidé par Roland Freisler, qui prononce plusieurs dizaines de condamnations à mort. Cet échec accroît les rôles de Heinrich Himmler, Martin Bormann et Joseph Goebbels au sein du régime et renforce la méfiance de Hitler à l’égard du corps des officiers de la Wehrmacht, au profit de la SS.