Werner Waldeyer

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Werner Waldeyer
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Berlin-EstVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière Baumschulenweg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Autres informations
Parti politique
Membre de
Conflit
Vue de la sépulture.

Werner Waldeyer, né le à Barmen et mort le à Berlin, est un résistant allemand[1] durant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Werner Waldeyer est né le à Barmen (Allemagne) dans une famille ouvrière. Âgé de treize ans, il adhère à la jeunesse communiste. En 1929, il est membre du KPD.

En Belgique, d’abord clandestin durant 6 mois, il est membre des cellules d'immigration communiste à Gran et effectue un travail de solidarité envers le Parti Communiste Allemand. Le , l'Allemand est arrêté de nouveau par la police belge et est envoyé en France, d'abord, au camp de Saint-Cyprien en Pyrénées-Orientales et ensuite au mois de , on le conduit au camp de Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques. Le , dû à sa maladie aux poumons, il obtient une permission et quitte le camp de concentration pour rejoindre son épouse à Nay dans les Pyrénées-Atlantiques. Aussitôt, Werner Waldayer tente de prendre contact avec le Parti communiste français mais cela n'est pas si facile. C'est Auguste Lassus, qui le contacte pour le compte du PCF et lui confie la responsabilité de la lutte armée. Il devient par la suite clandestin puis rejoint un camp de clandestin réfractaire au STO à proximité d'Arthez-d'Asson où il fait partie d'une équipe qui crée le groupe de Francs-tireurs et partisans.

À l'automne 1943, il devient le commandant d'un nouveau groupe FTP.

À la fin de la guerre, il s'installe avec sa famille en Belgique puis rejoint la RDA en 1959. Il passe les dernières années de sa vie à militer dans les organisations anti-fascistes.

Il meurt le à Berlin.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Werner Waldeyer résistant », sur villedenay.fr.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Narristens, Aux armes! : Nay 1939-1943, Montreuil-sous-Bois, Institut CGT d'Histoire sociale, , 57 p. (ISBN 2-904728-04-X), p. 77-80
  • André Narristens, Résistances Nay-en-Béarn, Pau, Institut CGT d'Histoire sociale des Pyrénées-Atlantiques, , 324 p. (ISBN 978-2-35519-380-4), p. 89-98