Utilisateur:Peb45/Orsonnens
Orsonnens | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Glâne | |||
Commune | Villorsonnens | |||
NPA | 1694 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 42′ 48″ nord, 6° 59′ 44″ est | |||
Altitude | 710 m |
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Divers | ||||
Nom officiel | Villorsonnens | |||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Orsonnens (appelée Ochounin Écoutez en patois fribourgeois[1]) est une localité et une ancienne commune du canton de Fribourg sur les flancs du Giboux, sur le versant est du vallon de la Neirigue, formant depuis 2001 la commune de Villorsonnens avec Chavannes-sous-Orsonnens, Villargiroud et Villarsiviriaux.
Archéologie[modifier | modifier le code]
On y a trouvé des tertres (tumulus de la Civilisation de Hallstatt?) et nombreux fragments de tuiles romaines[2].
Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]
Orsonnens est un site bâti se développant autour du Château d’En Haut et d’une église mentionnée déjà en 1137.
Église[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Pierre-et-Paul, reconstruite en 1935-1936 par Fernand Dumas, est un véritable « Manifeste du renouveau de l’art sacré dans l'Entre-deux-guerres et l'une des plus belles réalisations du Groupe de Saint-Luc »[3]. Il s'agit là d'une« œuvre d’art totale », de style Art déco.
- Les vitraux de la tribune et du vestibule (1936), par Alexandre Cingria, sont constitués de petits morceaux de dalles de verre assemblés par du ciment, selon un procédé mis au point par le verrier parisien Albert Gaudin.
- Les vitraux de la nef centrale, également de Cingria, sont réalisés selon la méthode traditionnelle, au plomb. Ils illustrent, sur le côté nord, quatre femmes exemplaires : sainte Monique, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sainte Catherine d'Alexandrie et la Vierge Marie. Sur le côté sud, cinq hommes réputés également pour leurs vertus : saint Antoine ermite, saint François de Sales, saint [[Louis de Gonzague[[, saint Nicolas de Myre et saint Joseph. (Verriers Kirsch & Fleckner) [4].
Château d’En Haut[modifier | modifier le code]
Rebâti en 1629 par la Famille Mayor de Lutry. Occupé, dès la fin du XIXe siècle, par une école ménagère tenue par des ursulines (Sainte-Marie, 1891-1977) puis monastère Notre-Dame de Fatima (cisterciens vietnamiens) depuis 1979[2].
Château d’en bas[modifier | modifier le code]
Edifice daté 1577. Entrée sur le grand côté sud-ouest avec encadrement aux armes de Jean-Antoine de Montenach (1634-1682), bailli de Romont en 1668-1673, et de son épouse Madeleine Ursule d’Affry. Propriété de la famille de Montenach, qui le restaure au troisième quart du XVIIe siècle[3].
Lien externe[modifier | modifier le code]
- Marianne Rolle, « Orsonnens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Références[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 264
- Marianne Rolle, « Orsonnens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
- Guide artistique de la Suisse, Société d'histoire de l'art en Suisse, (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 180-181.
- Gérard Pfulg, Vitraux modernes. Romont (FR) et environs (Guides de monuments suisses 50/499-500), Société d’histoire de l’art en Suisse, Berne 1991, pp. 22-24.